L’eau… un défi ?

L’eau… un défi ?

Culte mission

Sur la planète, il y a assez d’eau pour chacun. Pourtant, plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. C’est la 1ère cause de mortalité directe ou indirecte ; chaque année, 3 millions d’enfants en meurent avant l’âge de 5 ans ; les filles ne vont pas à l’école, elles doivent aller chercher de l’eau et 2,4 milliards de gens ne bénéficient pas de structures d’assainissement fiables. Où est donc le problème ? La répartition de l’eau n’est pas équitable. Surtout en Afrique, une grande partie de l’eau d’irrigation est perdue. La moitié des grands fleuves et des lacs sont pollués. Les aquifères (nappes d’eau profondes) sont de plus en plus exploités et pollués. Les problèmes climatiques ont un impact direct sur les ressources en eau. 15 % des pays reçoivent 50 % de leur eau de pays en amont, ce qui fait que 2 personnes sur 5 dépendent de ces eaux partagées. On pourrait continuer par les risques de la privatisation de l’eau, etc.

Que faire ?

S’informer, soutenir des missions et des ONG en se solidarisant avec leur travail, car :

– Dieu est-il indifférent à un milliard d’êtres humains sur notre planète pour qui l’eau est un problème crucial, voire vital ?

– S’agit-il de leur vendre un avenir meilleur en les laissant dans leurs problèmes d’aujourd’hui ?

– Peut-on leur présenter l’Eau vive quand leur seul quotidien, c’est de l’eau stagnante ?

Réflexion biblique :

on trouve l’eau sous forme physique ou symbolique de la Genèse à l’Apocalypse.

(Ge 21.14-19)

L’eau, c’est la vie ; l’outre vide, c’est la mort. Puis Dieu montre le puits, l’eau devient don de Dieu. Peut-on vendre de l’eau à ceux qui n’ont rien ?

(Ge 21.25 ; 26.14-22)

L’eau, c’est le besoin vital de l’homme ; dans son cœur, il y a aussi ce désir de l’accaparer. Si avec Abraham, le problème des puits se règle à l’amiable, avec Isaac, nous assistons à une forme de migration à cause de l’eau.

(Jn 4. 4-5)

Nous y trouvons les deux besoins fondamentaux de l’humain : l’eau du puits et l’Eau vive.

Questions :

  • Peut-on apporter l’Evangile sans s’occuper des besoins vitaux des gens ?
  • Quel impact l’Evangile peut-il avoir sur des gens qui ont soif ?
  • Dans un tel contexte, comment imaginer la mission ?
  • De quelle façon est-ce que je me solidarise avec les besoins vitaux des gens ?

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