Vœux de fin d’année

Vœux de fin d’année

(Ph 4. 4-9)

Voici une proposition pour remplacer les bilans de fin d’année et les résolutions : examiner si ce qu’on vit se vit dans la foi, 2Co 13.5.

Ph 4.4-9. Le Seigneur nous demande de nous réjouir. Wikipédia nous donne une définition intéressante de la joie : « La joie est une émotion ou un sentiment de satisfaction spirituelle, plus ou moins durable, qui emplit la totalité de la conscience. Elle se rapproche de ce qui forme le bonheur. Elle se distingue des satisfactions liées au corps (les plaisirs), qui n’affectent qu’une partie de la conscience ». Comme chrétiens,  nous pouvons avoir les deux types de joie. Celle qui vient des plaisirs, pour autant que les plaisirs soient  selon le Seigneur et la joie spirituelle qui vient de la présence du Saint-Esprit en nous et de ce que Jésus est pour nous. La joie est importante car, avec la justice et la paix, elle caractérise le Royaume de Dieu, Rm 14.17. La joie est la force du croyant, Né 8.10. Alors que le peuple pleure  à l’écoute de la loi, Esdras et son équipe exhortent  le peuple à  entrer dans la joie. Au lieu de se lamenter sur nos péchés passés et de ce que nous étions, réjouissons-nous de ce que Jésus a fait pour nous et de nous. Un grand ennemi de la joie, ce sont les soucis. Ils peuvent nous envahir, nous faire croire à leur efficacité, prendre la place de Dieu, mais en réalité, ils sont inefficaces sinon pour nous tourmenter. Paul va nous donner une solution pour sortir des soucis : la prière (faire connaître nos besoins à Dieu), la supplication (insister auprès de Dieu), l’action de grâce (remercier Dieu pour la façon dont il va répondre, dont il a répondu par le passé, le  louer, etc.). Paul ne nous dit pas que les circonstances  vont forcément changer, il nous dit :

1)  Que Dieu va nous donner sa paix. Il s’agit d’un don, d’une puissance venue de  Dieu.

2)  Cette paix  n’est pas le but final, elle est là pour garder  nos pensées en Jésus,  c’est-à-dire retrouver la foi en l’amour et en  la seigneurie de Jésus.

3)    Garder nos pensées en Jésus amène à avoir une hygiène mentale, v.8.

4)   Le but final est de mettre en pratique l’enseignement de Jésus, comme le Sermon sur  la montagne, par exemple, v.9. Il s’agit, entre autres,  de passer de « subir à agir » dans  le sens d’offrir.  Le grand  modèle, c’est Jésus allant à la croix. Il dit qu’on ne lui prend pas la vie mais qu’il la donne. En quelque sorte, Il devient maître dans ses circonstances, malgré leur dureté,  qui ne changent pas. Plus proche de notre condition ; celui à qui l’on force à faire un km et qui en fait  deux, Mt 5.41, devient à son tour acteur dans ses circonstances. Il ne les subit plus, il fait un choix.

Meilleurs vœux pour l’an neuf : Es 30.15 ; Né 8.10.

Questions

  • Quelle est la place de la joie dans ma vie ?
  • Qu’est-ce qui suscite la joie en moi ?
  • Quelle place les soucis occupent-ils dans ma vie ?
  • Quelle est ma façon de traiter les soucis ?

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