Un petit-déjeuner au bord de la plage

Un petit-déjeuner au bord de la plage

Jean 21.1-14 ; 6.1-5

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L’été et les repas sont des temps pour renouer des liens. La bible nous parle de repas, comme la multiplication des pains. La parole de Dieu n’est pas seulement faite pour être méditée, mais aussi pour qu’on s’en nourrisse. Dans l’évangile de Jean, le pain et le poisson ont une grande place : la multiplication des pains ; Jésus pain de vie, etc. ; le poisson se dit ichtus en grec, c’est l’acrostiche de « Jésus‐Christ, fils de Dieu, Sauveur », signe des premiers chrétiens, il symbolise le Christ. Jean aime la symbolique ; il part du concret et montre un autre niveau de réalité. Le texte de ce matin nous parle de la présence du Christ dans le quotidien. Après avoir vécu la résurrection et les apparitions de Christ, les disciples retournent à leur ancien métier. Ils sont moroses, comme à la reprise du quotidien après un temps riche. Après une nuit d’effort, ces professionnels de la pêche n’ont rien attrapé. Jésus leur dit : « Enfants, n’avez‐vous rien à manger ? ». Cette question sert à leur faire prendre conscience de leur impuissance : « sans moi vous ne pouvez rien faire ». C’est lorsque nous voyons des résultats décevants dans notre vie que Jésus veut se manifester. Il arrive avec des poissons et du pain pour les partager avec nous. Jésus veut retrouver un lien avec ses disciples comme avec nous. Pierre est restauré, les disciples sont envoyés comme « appelés » une deuxième fois. Jésus permet à chacun de trouver sa vocation spécifique et ouvre de nouveaux chemins. Comme cette personne âgée qui expérimentait dans sa chair son impuissance et sa dépendance et disait qu’elle n’avait jamais autant vécu la présence de Dieu.
Les évangiles ne sont pas un reportage chronologique de la vie de Jésus. Ils ont pris naissance dans les premières communautés. (Jean 21) nous parle de l’église du 1er siècle comme de l’église de toutes les époques. Des hommes évangélisent (pêchent), et rassemblent les poissons dans la barque (l’église), le filet représente l’unité. Les premières communautés ont aussi eu des temps difficiles et leur unité mise à mal. Elles avaient besoin de paroles d’espérance. Quelque soit notre regard sur l’église, Christ a un projet de vie et de croissance pour elle. Jésus sur le rivage est une énorme ressource. Encore faut‐il le reconnaître. Les disciples à env. 100 m ne l’ont pas reconnu, comme Marie de Magdala et les disciples d’Emmaüs. Pour reconnaître Jésus dans notre quotidien, il faut interpréter les événements avec du discernement, de la sagesse et le regard de la foi, (Jn 20.29). Un autre élément qui peut perturber notre faculté à reconnaître Jésus, c’est la nuit ; elle symbolise l’épreuve qui souvent focalise toute notre attention. Les disciples, malgré leur peine, ont écouté et obéi, puis ensemble, ils nt reconnu leur SEIGNEUR.

Conclusion c’est le Ressuscité qui décide de se manifester ; la communauté est le lieu privilégié de sa manifestation ; Son intention, c’est de nourrir l’église, de donner une vie nouvelle et de la maintenir dans le temps. C’est à nous d’écouter, de discerner, de déchiffrer les signes donnés, donc à reconnaître Sa Présence dans nos réalités personnelles et dans notre communauté. Le point culminant, c’est le repas préparé par le SEIGNEUR.

Questions :

  • Comment la parole de Dieu me nourrit‐elle ?
  • Qu’est‐ce qui pourrait m’empêcher de reconnaître Jésus dans les événements ?
  • Quelle est ma façon de procéder pour voir Jésus dans mon quotidien ?
  • En quoi est‐ce que je reconnais davantage Jésus dans la communauté qu’ailleurs ?

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