La confiance, le juste combat

La confiance, le juste combat

Culte de reconnaissance pour le ministère de Christophe Deshayes

Une parabole est une illustration tirée de la vie courante pour être accessible à chacun. Il est important d’en saisir la leçon centrale. Jésus les a employées pour nous parler du royaume de Dieu. Elles nous disent que lorsque Dieu décide de faire quelque chose, Il le fait envers et contre tout.
Le grain de moutarde, (Mt 13.31‐32). Le grain de moutarde était la plus petite graine connue. Plantée, elle donne la plus grande plante potagère. Jésus utilise cette parabole pour montrer que si le royaume connaît des débuts modestes, il produira des résultats considérables et créera la surprise.
Le levain, (Mt 13.33‐35). Dans d’autres textes, il représente ce qui est négatif. Ici, comme le peu de levain mis dans la pâte la fait lever, il montre que le royaume qui commence petit et presque inaperçu, grandira rapidement au point d’imprégner le monde entier. C’est la manifestation de la puissance du royaume de Dieu.
L’ivraie, (Mt 13.24‐30). Petites, les pousses d’ivraie ressemblent à celles du blé. Il faut attendre qu’elles se développent pour les différencier. Son grain amer, mélangé au blé, peut causer des empoisonnements. Le champ c’est le monde dans le sens de la création et de l’humanité. Les semailles du blé, c’est le souffle de l’Esprit dans les cœurs. Les semailles de l’ivraie représentent la contre‐attaque de l’ennemi pour freiner l’œuvre de Dieu dans la société. Le frein pourrait être d’arracher l’ivraie, c’est‐à‐dire de se concentrer sur le mal. Les serviteurs sont les leaders des Églises. La moisson, c’est la fin du monde, le jugement dernier. Le royaume de Dieu peut agir sans pour autant éliminer toute opposition.
Applications : ne nous concentrons pas sur ce qui ne va pas, mais sur la moisson. Acceptons de lâcher prise en faisant confiance à Dieu.
1. Restons dans le fleuve de Dieu : devant un obstacle, nous risquons de nous diminuer et de donner autorité à l’obstacle plus qu’à Dieu.
2. Faisons ce qui est possible. Moïse devant la mer Rouge n’a eu qu’à utiliser son bâton pour l’ouvrir. Josué n’a fait que le tour de Jéricho pour la conquérir. Dieu n’a pas dit à David : « Coupe la tête de Goliath », mais utilise ta fronde. Faisons ce qui est possible de faire avec nos moyens.
3. Faisons confiance à Dieu. Laissons pousser l’ivraie et faisons confiance en l’action de Dieu, sachant que Dieu est de notre côté. Il se bat pour nous et non contre nous. Faisons‐Lui confiance, Il tient notre destinée dans ses mains, tournant même les événements difficiles voire douloureux en notre faveur.
Plus nous apprenons à faire confiance à Dieu, moins nous nous inquièterons, vivant dans le repos de Son action. Nous sommes chers à ses yeux.
Dieu n’est pas limité par ce que nous n’avons pas, ni par l’action du mal, ni par l’environnement, ni par l’arrière‐plan familial ou par les circonstances. Dieu est limité par notre manque de confiance. Voir (Ps 126.5) ; (Jn 4.35) ; (Es 55.8‐13).

Questions :

  • Quelle est ma compréhension du règne de Dieu dans mon contexte (levain, ivraie, grain de moutarde) ?
  • Quelle est mon attitude face aux difficultés ?
  • Qu’est‐ce qui m’empêche de semer la parole de Dieu ?
  • Quel est l’effet de « l’ivraie » dans mon quotidien ?

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