Que souffle l’Esprit

Que souffle l’Esprit

La demande du souffle de l’Esprit doit impacter nos vies Gn 1.2 et 7 ; Ez 37.9-10 ; Jn 20.22 ; Ac 2. 1-4. Le Saint-Esprit vient vivifier l’église et le croyant ; c’est la puissance promise. Levons nos voiles et ayons des langues enflammées pour le témoignage (langues de feu). Quand avons-nous témoigné, parlé de Jésus, défendu les valeurs chrétiennes pour la dernière fois dans tout lieu que nous fréquentons ? Pour témoigner, j’ai les mêmes problèmes que vous, même si de dire que je suis pasteur facilite l’entrée en matière.

Mon témoignage

Je n’ai ni diplôme ni fait une école biblique. Je travaillais chez Conforama comme responsable du dépôt. Un jeune collaborateur avait un tee-shirt sur lequel était marqué « Jésus t’aime » dans le dos. Pour essayer de le comprendre,  j’ai lu l’évangile et Jésus m’a ébloui. Un jour, il est venu en étant bizarre. Durant une réunion, il avait été visité par le Saint-Esprit. Il a prié pour moi et j’ai vécu la même expérience qui m’a boosté pour le témoignage.

Au niveau théologique, on ne savait rien, ni s’il s’agissait du baptême de l’Esprit ou d’une visitation. Lorsque ce collaborateur est parti, avec ma compagne nous nous sommes retrouvés seuls mais on a poursuivi et lorsqu’on priait pour que quelqu’un reçoive le Saint-Esprit, il le recevait et des vies étaient transformées. Suite à notre témoignage, beaucoup de gens venaient lire la bible chez nous.

Un jour, un jeune homme  vient me voir. Lorsque je lui ouvre la porte, il me dit « Je suis normal ». Il explique qu’il s’était shooté à l’héroïne et lorsque la porte s’est ouverte, l’effet de la drogue a disparu. Un autre qui avait une maladie a été guéri. Peut-être que certains ont eu l’expérience d’une période dynamique puis plus rien. Que s’est-il passé ?

J’ai gagné en maturité, je suis plus sage, j’ai plus de connaissance et une  meilleure théologie mais il ne se passe plus grand-chose. Avant j’en savais peu et il se passait quelque chose. Je me suis dit qu’il y avait des temps, les temps de Dieu. Mais, c’est une excuse car dans la parole il y a beaucoup d’injonctions à aller et faire. Paul dit que le Saint-Esprit  donne et fait comme il veut, ce qui pourrait nous amener au fatalisme. Mais il dit aussi  aux Corinthiens de désirer ardemment les dons de l’Esprit. Aurions-nous un déficit passionnel : la perte du premier amour ; une situation d’usure ; des soucis ; des maladies ; des divisions d’église ; perdu le souci des perdus ; remis en question l’enfer ;  ne pas vouloir juger, etc. ? Tout ceci amène un  manque de détermination.

Dans notre groupe, nous étions 35 et pour démarrer l’église nous avons jeûné 24 h tous les 15 jours. Nous étions déterminés. Pour cela, il faut être cohérent avec ce qu’on dit, ce qu’on chante, ce qu’on lit. Lors d’une interview  sur la vie d’un  croyant, j’ai parlé ouvertement, supposant que les deux journalistes étaient chrétiennes. Sur la question de l’argent,  j’ai dit que nous donnions la dîme. Dans la discussion, j’ai montré le bénéfice que nous faisions : Avant, avec ma femme nous  fumions 5 paquets de cigarettes par jour donc env. 35.-fr. Nous avons été libérés de la fumée par Dieu, donc la dîme est peu de choses par rapport à l’économie que nous faisons.

Pour témoigner, il faut avoir le souci des perdus, de la persévérance, de la cohérence et oser prendre le risque d’être rejeté. Il faut du courage pour témoigner. Le courage c’est de ne pas savoir témoigner et d’oser. Avec les années, on se sent davantage comme du bois sec, de la paille que comme des matériaux précieux. Mais, il suffit d’une étincelle pour que ça brûle.

Ce qui m’encourage : Une amie me raconte avoir fait ses courses ; la caissière avait mauvaise mine et cette amie lui propose de prier pour elle. Dans un nouveau restaurant, des chrétiens ont une réunion. Une cliente a le bras dans le plâtre, le pasteur lui propose de prier pour elle. En sortant, il a demandé au patron du restaurant s’il était d’accord qu’il prie pour son établissement. Ça semble simple, mais le pasteur comme chacun de nous a dû surmonter ses appréhensions, car l’amour des perdus est plus grand.

Comme je ne suis pas courageux et que j’ai de la difficulté à entamer une discussion,  je mets des  tee-shirts qui interpellent les gens et qui ouvrent  des conversations. Dans un grand magasin, la caissière me dit aimer mon tee-shirt ; une autre fois, c’est un boucher qui s’y intéresse et je le lui donne. Si nous profitions de cette Pentecôte pour demander des étincelles pour le témoignage, pour retrouver la foi, le courage, la détermination. La moisson est grande et a besoin d’ouvriers.

Questions

  • Quelles sont mes expériences de témoin de Jésus ?
  • Quels sont les obstacles qui m’empêchent de témoigner ?
  • Que me faudrait-il pour être plus libre dans le témoignage ?

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