Pâques

Pâques

(Mt 28.1-10)

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Dire la résurrection est le plus grand message que l’on puisse dire. C. Bobin a dit « le matin de Pâques, la mort a rougi, elle a baissé les yeux devant le Christ, elle a trouvé son maître ».

Comment croire en la résurrection ?

Matthieu, plus imprégné de l’Ancien Testament que les autres évangélistes, nous  rapporte  le tremblement de terre, signe dans l’Ancien Testament de l’intervention de Dieu. « Ne craignez pas » s’adresse aux femmes qui tremblent aussi, mais qui cherchent Jésus. Tous ceux qui cherchent Jésus sont les bienvenus. La pierre est roulée pour permettre aux femmes de voir le tombeau vide et non pour permettre à Jésus d’en sortir. Le tombeau vide est insuffisant, il faut une parole. L’ange donne cette parole (“Il est ressuscité”)  à laquelle les femmes adhèrent. La peur se change en joie, elles se retournent (se convertissent) et vont annoncer cette bonne nouvelle. Il n’y a pas d’explication sur le comment. Le livre apocryphe « Évangile de Pierre » tente d’en donner. Mais le vide doit être habité par la foi, c’est-à-dire, donner du crédit à la parole de Dieu, avoir confiance. Nous ne sommes pas  au niveau de l’intelligence, même si celle-ci ne s’oppose pas à la foi. Nous pouvons, par exemple, nous savoir aimés sans pour autant ressentir cet amour.

Comment la résurrection se manifeste-t-elle dans notre vie ?

« Jésus ressuscite » peut se dire : Jésus se lève, ou se réveille de la mort. C’est le mot utilisé lors la guérison de la belle-mère de Pierre ou de la guérison du paralytique qu’Il « remet debout ».

Témoignage :

Une famille engagée dans sa foi perd un enfant. Après un long chemin de guérison, le couple s’est relevé, a une foi épurée, ne cherche pas à se débarrasser des marques d’attachement à leur enfant et sert le Seigneur.

Les femmes cherchent Jésus le crucifié et non le ressuscité. Lorsque Thomas, qui doute, voit Jésus, ce sont les signes de la crucifixion qui lui sont montrés. On ne peut pas  parler de résurrection sans parler de la mort, ce sont les deux faces d’une même pièce. La résurrection est notre destination finale, mais déjà accessible par la foi qui est un apprentissage. Nous devons apprendre que lorsque tout va mal, Il est celui qui crée un passage vers la vie.

Conclusion :

Pâques n’est pas la fête d’un jour, mais un apprentissage au quotidien. La Cène que nous prenons chaque dimanche nous ramène à cet apprentissage. Lorsque la mort nous touche sous n’importe quelle forme, nous ne sommes pas abandonnés à la solitude, à la peur, etc. Il nous accompagne.

Lorsque les femmes quittent le tombeau, elles voient et reconnaissent Jésus qu’elles adorent.

Questions :

  • En quoi la résurrection de Jésus a-t-elle un impact sur ma vie ?
  • Comment est-ce que je vis l’apprentissage de la foi en Celui qui crée un passage vers la vie ?
  • En quoi l’espérance de ma résurrection a-t-elle un impact sur mon quotidien ?

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