La prière (6)
La prière de consentement
(Lc 1.26-29 ; Lc 22.39-46 ; 2Co 12.7-10)
Ce qui nourrit notre existence, c’est la réalisation de projets ; se fixer des objectifs, faire des choix… Dieu aime notre épanouissement. Toutefois, notre vie est marquée par des échecs, des difficultés, de l’injustice, des deuils, etc. Ces difficultés sont comme un mur, un désert ; nous nous demandons pourquoi Dieu permet cela. Suit un processus de deuil, nécessaire mais transitoire. Nous entrons alors dans le consentement, ou adhésion, ou lâcher-prise. Dans la dynamique de la grâce de Dieu, le consentement permet :
- De renoncer à nos rêves, à notre désir de toute-puissance.
- D’intégrer la difficulté dans notre vie, avec la présence de Dieu.
- A Dieu d’être totalement en nous, la grâce va nous habiter d’une espérance nouvelle.
- A nos certitudes de s’évanouir et d’inaugurer des chemins nouveaux.
- De découvrir notre besoin des autres.
- D’arriver au bout de nos ressources et d’en découvrir de nouvelles.
- De découvrir son vrai moi, le repos en Dieu, de devenir sensible au mystère de Dieu.
- De valoriser l’œuvre de Dieu en nous (“qu’il me soit fait selon ta parole”, Lc 1.38).
- De réorienter nos désirs et non d’éliminer tout désir.
- D’accueillir notre passé, notre présent, nos limites, les réalités de notre existence difficiles à accueillir.
- De labourer et d’ensemencer notre vie. Nous devenons conscient d’être l’œuvre de Dieu, et non de faire l’œuvre de Dieu.
- Un chemin de fécondité qui peut s’exprimer par le silence, comme la germination des grains dans le sol.
Attention ! Le consentement n’est ni la résignation, ni l’arrêt de tout désir.
Questions
- Dans quelles circonstances ai-je fait une prière de consentement ?
- Quelles difficultés ai-je rencontrées pour faire cette prière ?
- Quels bénéfices en ai-je retirés ?
- Qu’est-ce que le consentement m’a apporté de plus que la résignation ou que l’élimination de tout désir en moi ?
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