La joie plus grande que les conflits

La joie plus grande que les conflits

Philippiens 2

A Philippes, ville fortifiée, il y a une église naissante qui a des liens étroits avec Paul. Les convertis sont disponibles, fidèles et généreux. Ils prennent part à la diffusion de l’évangile.  Il y a peu de membres et beaucoup de ministres. L’église, en général, est un ensemble de personnes différentes, qui ne se sont pas choisies mais que Dieu a choisies, qui vivent l’unité de coeur, mais  non l’uniformité.

Exemple de l’église de Philippes. Echantillonnage de ses premiers membres : Lydie, une femme d’affaires  craignant Dieu qui se tourne vers Jésus, (Ac 16.13-15) ; Une femme esclave et voyante libérée d’un démon, (Ac 16. 17-21) ; Un geôlier qui se convertit, (Ac 16.28-34) ; Syntyche et Evodie qui ne s’entendent pas, (Ph 4. 2) ; Epaphrodite qui fait le lien avec Paul, mais qui est tombé malade. Si nous imaginons  leur manière de vivre l’Eglise, nous verrons que Lydie, comme femme d’affaires, doit avoir une approche plutôt  rationnelle, alors que l’esclave voyante doit plutôt être intuitive et le geôlier plutôt « carré », etc. Ils sont différents. Le secret  pour vivre ensemble unis à Jésus, c’est l’humilité et la considération de l’autre, (Ph 2. 2-5). Les conflits sont normaux, compte-tenu de ce que nous sommes et de nos différences. La réponse n’est pas dans une structure d’autorité plus claire, mais en  Jésus et sa manière de vivre. Pour Paul, Jésus-Christ est plus important que les opinions, (Ph 1.18). Malgré les différences, nous sommes appelés à vivre la communion qui découle de l’union à Jésus et qui nécessite humilité et service du prochain. Au lieu de ne s’intéresser qu’à soi, nous sommes appelés à chercher l’intérêt des autres, (Ph 2. 4) : c’est-à-dire un début de mise en commun des dons, des personnes, des biens, du temps, etc. Le reste est de peu d’intérêt, comme  par exemple les rivalités : qui est le plus ancien, le plus travailleur, le plus influent, le meilleur prédicateur, le plus beau, etc. ? Pour cela, nous devons nous ajuster sur l’exemple de Jésus qui, s’abaissant, a été élevé, (Ph 2.7). Pour un début de partage des dons et du temps, etc.,  chacun peut avoir sa petite idée, mais elle reste « petite », car c’est Christ la réalité ultime et pas moi, (Ph 1.10), 2.16, 3.20-21), où nous aurons des comptes à rendre.  Le but intermédiaire de Dieu, c’est de créer une nouvelle communauté faite de gens différents. Il ne s’agit pas d’une exception, mais d’une règle. Le moi autonome n’est pas le plan de Dieu. Pour être dans le plan de Dieu, nous sommes appelés à aimer notre future rencontre avec le Christ. Christ est ainsi le but ultime et notre source de joie. La joie est la fleur qui pousse sur la tige de l’amour.

Questions :

  • Quels types de personnalités  y a-t-il dans mon groupe de prière ?
  • Que signifie pour moi, considérer les autres comme supérieurs à moi ?
  • Comment, dans l’église, discerner l’essentiel du secondaire ?
  • Qu’est-ce que j’ai le plus de difficulté à vivre dans l’église  ?

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