Jésus-Christ, son profil surprenant

Jésus-Christ, son profil surprenant

Es 52.14 et 53.2-3 et Mt 11.3-6

Si Jésus entrait aujourd’hui dans notre chapelle, à quoi le reconnaîtrions‐nous ? Réponse de l’assistance : son regard d’amour ; je ne le reconnaîtrais pas ; Il ébranlerait mes certitudes ; à ses mains percées ; etc. En fait nous n’avons aucune description du physique de Jésus. Ce que l’on a souvent reproduit, c’est le descriptif qu’un gouverneur romain en a fait en 1514. Selon lui, Jésus aurait été attirant, blond, sans boutons, etc.

1. Son aspect, (Es 52.13‐15). Il nous est présenté comme un roi/serviteur, défiguré, amoché, qui sera hors catégorie (les autres rois seront bouche bée) et qui aura un ministère de sacrificateur. Voici ce qu’en dit Napoléon : « Tout dans le Christ m’étonne. Son esprit m’intimide et sa volonté me déconcerte. Il n’existe aucune comparaison possible entre lui et quiconque dans le monde. Il est vraiment un être à part… Je sonde vainement l’Histoire pour y trouver l’équivalent de Jésus‐Christ ou quoi que ce soit qui puisse approcher l’Evangile. Mais ni l’Histoire, ni l’humanité, ni les siècles, ni la nature n’offre qui ou quoi que ce soit de comparable ou qui permette de l’expliquer. Tout en Lui est extraordinaire ». Pourtant, il n’avait ni prestance, ni beauté pour passer à la télé. S’il était habitué à la souffrance, ce n’était pas pathologique mais par sa confrontation avec le monde. Il avait une réputation de mangeur et de buveur.

2. Ses traits.
Son amour fascinant pour la justice. Il se laissait déranger par l’injustice, même légale.
Sa vulnérabilité. Il se laissait toucher. Il a pleuré à trois reprises ; a demandé de l’aide à Gethsémané, par exemple ; ressemblait à un mendiant et ne l’était pas ; voyait toutes les misères autour de lui et n’y était pas indifférent.
Sa capacité à relever les autres. Attribuait la guérison à celui qui était guéri (ta foi t’a guérie, Mt 9.22) ; retenait ce qu’il y a de positif chez les gens, (Jn 1.47) ; à Pierre l’instable, il l’appellera le rocher.
A rencontrer les gens authentiquement. Il rencontrait les gens là où ils en étaient ; il allait toujours au cœur du sujet ; les gens lui confiaient leurs secrets les plus intimes.
Son non‐conformisme. Il ne se conformait pas à la liste des choses que devaient faire les juifs ; aimait la vie ; différenciait sa famille biologique de sa famille spirituelle ; ne considérait pas un retard à un rendez‐vous comme un péché si c’était pour s’occuper de quelqu’un dans le besoin ; adolescent, Il se sépare de ses parents pour s’occuper des affaires de Son Père, (Lc 2.48‐49).
Les actes qui le cautionnent. Pour le royaume de Dieu, Il s’isolait et priait, même toute une nuit pour choisir ses disciples ; Il nous montre un Dieu qui peut subir les conditions atmosphériques mais qui peut aussi apaiser une tempête, (Mc 4.39) ; etc.
Le pédagogue accompli. Il était un maître de l’enseignement ; il savait être bref et précis, assez énigmatique pour pouvoir faire le tri entre ceux qui en voulaient plus et les superficiels ; il savait donner des réponses spontanées sur les impôts, etc.
Ses affirmations sans précédents. Comme : « Moi et le Père nous sommes un » ; « Je rebâtirai le temple en 3 jours » ; etc. La dérive typique de Pierre, (Mt 16.20‐27). En fait, Jésus dit à Pierre de se mettre derrière Lui, donc de le suivre. C’est à cela que nous sommes tous appelés.

Questions :

  • En quoi le profil de Jésus me dérange‐t‐il ?
  • Chacun peut décrire le profil de Jésus ?
  • Comment comprendre que Dieu se révèle sous cette forme ?
  • Que devrais‐je modifier dans ma vie pour Lui ressembler ?

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