Un cœur qui plaît à Dieu

Un cœur qui plaît à Dieu

Nous cherchons mal, même à Noël. Les mages qui suivaient l’étoile arrivent à Jérusalem et non à Bethléem. Il faut ouvrir la Parole de Dieu pour découvrir le lieu exact. Souvent ce que l’on recherche, c’est : « Qu’est‐ce qu’on va offrir ? Qu’est‐ce qu’on va manger ? etc. ». Mon père disait : « On ne le mérite pas. J’ai besoin d’un sauveur. ». Enquête auprès de petites filles de 7 à 8 ans. Pour une pièce de théâtre, il faut une petite fille pour jouer une gentille fille et une autre pour jouer la méchante. A peu près toutes veulent jouer la gentille fille. Lorsqu’on leur dit que la gentille fille est moche, elles changent d’avis et veulent jouer la méchante. Avec des garçons, on aurait joué avec la force. Ce mauvais choix change‐t‐il avec l’âge ou sommes‐nous plus habiles pour le cacher ? Jésus a un rôle de révélateur du cœur, de nos choix, (Lc 1.31b‐33), (Lc 2.34‐35). Il fait une séparation entre ceux qui le reconnaissent comme Messie et ceux qui ne le reconnaissent pas.
A Bethléem, il vient dans une mangeoire. Les bergers, ces parias de l’époque, reconnaissent dans ce bébé celui que les anges leur ont annoncé. Pourtant, un massacre aura lieu à Bethléem pour essayer de l’éliminer.
Un cœur qui plaît à Dieu est un cœur qui dit : « Moi, j’ai besoin d’un Sauveur, de lumière, de Dieu » ; Un cœur qui vient les mains vides vers Dieu, est comme cette interprétation d’une béatitude : « Heureux les fêlés car ils laisseront passer la lumière ». Le Dieu puissant intervient de façon voilée pour dévoiler les passions du cœur. Et ce sont des gens sans pédigrée, sans marqueurs particuliers qui disent : « C’est mon Sauveur que je fête aujourd’hui. ».
Les personnes décrites dans (Jn 3.18), n’étaient pas en manque de Dieu. Une crèche, une croix sont insignifiantes, mais révèlent leur cœur. On cherche mal, on cherche la force plutôt que la bonté ; la beauté plutôt que la gentillesse. Dieu se révèle au travers de la fragilité et de la faiblesse, (Es 53.1‐3), (Es 10‐12). Seuls des cœurs en « forme de manque » sont capables d’aimer car ils sont conscients de leur dette envers Dieu.
Conte des « faiseurs de brèches » : Une ville était dirigée par un prince très sage. Au lieu d’ériger une muraille autour de la ville, il fit allumer un grand feu sur la grand’ place. Ce feu réchauffait et illuminait loin à la ronde. Le prince avait dit que toutes les personnes qui en bénéficieraient seraient considérées comme les sujets de la ville. Attiré par le feu, beaucoup de gens vinrent dans la ville. Les habitants prirent peur et déclarèrent que leur prince était fou et ils l’enfermèrent dans le clocher de l’église. Ils nommèrent un autre roi qui promit de faire de leur cité une cité comme les autres. Ils construisirent une muraille toujours plus haute afin qu’on ne voie pas le feu. On chassa ceux qui étaient venus d’ailleurs ainsi que ceux qui n’étaient pas assez forts pour participer à la construction. Plus on excluait de monde, plus les actions boursières de la ville montaient. Un jour,
la pluie commença à tomber, un vrai déluge. La muraille était si hermétique que l’eau arriva au toit des maisons. Le prince sage cria du haut de sa prison : « Faites des brèches dans la muraille et faites‐la tomber ». Les gens reconnurent la voix de la sagesse et obéirent. Lorsque tout fut rétabli, ils remirent leur prince sur le trône qui leur dit  » Bannissez la peur du milieu de vous. Plutôt que de vous ruiner et de perdre votre force à édifier des murailles qui vous emprisonnent, laissez celles et ceux qui en ont besoin prendre une petite flamme de votre grand feu. Puis, donnez‐leur juste de quoi allumer à leur tour sur les places de leurs villes et de leurs villages, un feu qui éclaire et qui réchauffe.  » On appela cette année, l’année de la restauration.

Dieu ne dédaigne pas un cœur brisé et contrit, (Ps 51.19)

Questions :

  • En quoi un cœur qui plaît à Dieu me concerne‐t‐il dans mon quotidien ?
  • Comment comprendre la façon d’agir de Dieu (fragilité, faiblesse, etc.) ?
  • En quoi la peur peut‐elle m’empêcher de plaire à Dieu ?

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