Pour être un bon auditeur de Jésus

Matthieu 7.24-28

Etre de bons auditeurs de  Jésus est le dernier message de notre série sur le sermon sur la montagne. Le médecin missionnaire Hans Bernath, fidèle et bon auditeur  de Jésus, disait que c’est en étant fidèle dans les petits projets que l’on pourra en faire de grands. Il ne suffit pas d’entendre la Parole, mais aussi de savoir comment bâtir. Dans (Mt 7.24-28), Jésus  donne une parabole, c’est-à-dire  une comparaison, sur la façon de bâtir.

Bien entendre la Parole. Dans (Mt 13.2-9), Jésus nous dit comment entendre cette parole et explique cette parabole dans les versets 18-23. Afin que la parole soit dans la bonne terre, il est utile de la méditer, de la repasser dans notre cœur, comme Marie,  mère de Jésus, de la « manger », de la mémoriser, ne serait-ce que les versets qui nous  touchent.

Mise en pratique personnelle. Michée (Mi 6.8), nous donne les ingrédients de la mise en pratique : pratiquer la justice, aimer la miséricorde,  marcher  humblement avec Dieu. Je donnerai comme exemple ces sœurs de St-Loup qui, sacs au dos remplis de chaussettes, vont les distribuer aux gens de la rue. C’est aussi être à l’école du Seigneur dans les différents ministères, du plus simple au plus difficile. Ils nécessitent des pas de foi et représentent de nouvelles aventures avec Jésus notre ami fidèle et tendre, notre conseiller.

Mise en pratique communautaire. On peut l’illustrer par la table de Sainte Cène faite d’un établi de menuisier qui se trouve dans la Chapelle de l’hôpital de Nazareth (Hans Bernath). Elle représente une communauté qui se lève et travaille pour le royaume de Dieu ; qui est réveillée et vit pleinement  l’évangile,  car Jésus est ressuscité et Il revient bientôt ; qui vit l’évangile dans et hors de ses murs. Nous avons à nous exercer à la reconnaissance, à la bienveillance, à pratiquer les fruits de l’Esprit de (Ga 5.22) et à avoir un bon zeste d’humour. Car, Jésus est présent, souverain, au-dessus de toutes nos couleurs, différences, limites, frustrations. Nourrissons-nous de Lui, « Il est le pain de vie ». Apportons à ceux qui ne pensent pas comme nous, cet amour qui espère tout ; à ceux qui ne vivent pas comme nous, cet amour qui excuse tout ; à nos ennemis, cet amour qui supporte tout et endure tout.

Bâtir. La pierre angulaire de la construction, c’est la croix. Les 3 piliers qui la supportent sont : la foi, l’espérance et l’amour.

Conclusion

La bonne nouvelle n’est pas idéologie, mais communion avec Jésus. C’est avoir soif de Sa vérité en actes et en paroles. Jésus désire nous élever à ses côtés par son enseignement moral, pour nous diriger, si besoin,  vers une repentance intelligente, quitte à déconstruire, détruire ce qui est sur le sable pour le rebâtir sur le roc. Car, comme le dit  la prière d’un ami : «  Jésus que ta grâce !  Seulement ta grâce, tu es mon Sauveur ».

Questions :

• Quelle est ma méthode pour me nourrir de la Parole de Dieu ?
• Comment les différents ingrédients de Michée 6.8, entrent-ils dans ma pratique de la Parole  ?
• Que veut dire pour moi : « une communauté qui se lève et travaille pour le royaume de Dieu » ?
• Que veut dire pour moi : « La pierre angulaire, c’est la croix » ?