Pierre, témoin de Jésus-Christ

Pierre, témoin de Jésus-Christ

Si l’on demandait à Pierre de donner son témoignage, voici ce qu’il pourrait nous dire :
« Je m’appelle Syméon (Simon), je suis né au bord du lac de Galilée, je suis pêcheur et fils de pêcheur. Un jour, mon frère André, qui était allé écouter Jean‐Baptiste, m’a conduit vers Jésus. Jésus m’a donné un nouveau nom : Céphas, c’est‐à‐dire Pierre. C’est sur moi, un de ses premiers disciples, que Jésus a promis de construire son Eglise, en me donnant les clefs du Royaume. Avec les autres apôtres, j’ai suivi Jésus dans son parcours à travers tout le pays d’Israël, en annonçant la Bonne Nouvelle et en opérant des guérisons et des libérations. Quand une troupe armée est venue l’arrêter en pleine nuit, j’étais prêt à me battre pour lui jusqu’à la mort et j’ai dégainé mon épée. Mais il m’a interdit d’agir. Je n’y comprenais rien, et quand il a été lamentablement traîné devant les autorités, je l’ai renié. Le regard qu’il a jeté sur moi m’a fait pleurer amèrement et m’a donné la force de changer en profondeur. Je suis le premier homme (je ne parle pas des femmes…) à qui Jésus est apparu après sa résurrection. Il m’a confié la garde de tout son troupeau. Par son Esprit, je suis devenu le porte‐parole de l’Eglise naissante ; j’ai été arrêté par les chefs religieux, mis en prison et battu et à deux reprises, j’ai été miraculeusement libéré ; j’ai opéré des miracles, comme par exemple : la guérison d’un paralytique et la résurrection d’une femme… ».

Mais, lorsque Pierre témoigne, plutôt que de se mettre en avant pour être admiré, Pierre se présente comme un ancien parmi les autres anciens, (1P 5.1), témoin des souffrances du Christ. Il ne veut pas que l’on regarde à lui, à ses souffrances, mais à Jésus. Il se dit témoin de ce qu’il a vu et entendu, (2P 1.16‐18). Le fait le plus important pour lui, c’est la résurrection de Jésus, (Ac 2.32, 10.40‐41). Il en parle à deux reprises devant le tribunal juif, (Ac 4.9‐11, 5.30‐32). En effet, c’est parce que Jésus est vivant que nous pouvons être sauvés du mal et de la mort ; qu’il n’y a pas d’autre moyen de salut ; que nos péchés sont pardonnés ; que l’Esprit de Dieu est répandu sur l’Eglise ; que nous sommes appelés à changer radicalement de vie et que nous sont donnés les moyens de le faire. Il y a sur ce point, parfait accord entre Pierre et Paul (1Co 15.17‐18). Christ ressuscité commence un monde nouveau dans lequel toutes les détresses, les asservissements, les atrocités de ce monde seront effacés ; les victimes innocentes et les justes, dans une vie nouvelle, recevront une consolation si profonde qu’ils en oublieront leurs souffrances passées.                                                 Pour nous. Nous ne pouvons pas être des témoins au sens strict, car, nous n’avons pas vu les faits. Seuls ceux que Jésus a choisis le sont. Pourtant, Pierre dit que nous aimons Jésus sans l’avoir vu, (1P 1.8). Nous pouvons donc être témoins mais dans le sens de l’action de Jésus dans nos vies par le Saint‐Esprit ou dans la vie de personnes que nous connaissons, comme : un couple qui se réconcilie suite à la prière et à la réception de la parole de Dieu ; un chrétien conduit par l’Esprit visite un malade, au moment opportun ; un angoissé est délivré par la prière d’un ami, etc.
Attention ! En témoignant de ce que Jésus a fait dans notre vie, nous pouvons sans le vouloir, attirer l’attention sur nous. Nous pouvons laisser croire que c’est le résultat de notre piété. Dans la Bible, ce sont les autres personnes qui attestent le miracle. On entend dire parfois : il faut témoigner par nos actions plutôt que par nos paroles. Mais s’il n’y a aucune parole, les gens risquent d’admirer l’auteur d’une belle action. Demandons à notre Seigneur de nous donner les moyens d’attirer l’attention sur Lui, non sur nous‐mêmes ; et d’agir par son Esprit pour que les interlocuteurs discernent à travers nos propos, l’intervention du Christ vivant, (Ac 3.12‐16) :
 »… c’est par la foi en son Nom … ».

Questions :

  • Quelles sont mes expériences de témoignage ?
  • Comment m’y suis‐je pris pour que mon témoignage attire les gens vers Jésus et non vers moi ?
  • Quelles sont mes difficultés à témoigner de Jésus ?

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