Passons sur l’autre rive

Passons sur l’autre rive

Marc 4.35-5.20

 Passons sur l’autre rive

Mc 4.35

Jésus ordonne à ses disciples de sortir du territoire d’Israël pour aller en Décapole, région pas aimée des 10 villes hellénistes d’influence grecque, colonie militaire habitée par des vétérans de l’armée romaine. Les sentiments qu’ils portaient aux juifs n’étaient pas l’amitié mais une confrontation culturelle et spirituelle. Jésus nous invite à quitter nos zones de sécurité pour étendre Son Royaume dans des zones non atteintes par l’Évangile, cela peut être : en nous ; dans notre entourage relationnel ; dans notre région géographique ; etc.

La tempête

Mc 4.37-39

Les ennuis commencent dès qu’on choisit de s’engager à la suite de Christ. L’ennemi intimide quand il est intimidé. Nous sommes en guerre. Mais, il y a une bonne nouvelle : Jésus est là et il dort. Dieu savait dans sa souveraineté que la tempête se lèverait. Mais il donne aussi l’autorité pour la confronter. Les conflits sont inévitables, mais ceux qui dominent sont ceux qui sont convaincus de détenir l’autorité sur ce qui s’abat sur eux. Pour cela, il est nécessaire : d’obéir aux ordres de Jésus ; de ne pas se laisser intimider par les vents contraires ; d’apprendre à nous reposer en Dieu. Jésus n’a pas dit allons au milieu du lac et coulons, mais allons sur l’autre rive. Il tiendra ses promesses. Il n’épargne pas la tempête à ses disciples mais Il parle avec autorité à la tempête. Il nous montre ainsi que nous devons prendre l’autorité que Dieu nous a donnée pour triompher de la tempête. Si la tempête est de notre faute, il y a trois choses à faire : le reconnaître ; y renoncer ; recevoir le pardon.

Un drôle d’accueil

Mc 5.1-3

La tempête était liée au combat spirituel d’annoncer l’évangile dans une nouvelle région. Le comité d’accueil c’est un homme nu et possédé.

Christine Gallay. Lorsqu’on est dans la tempête, on risque d’oublier les perdus et ne se centrer que sur la tempête. En Inde, alors que nous étions un groupe de femmes venues pour enseigner, la police armée a fait irruption dans nos chambres. La peur a paralysé plusieurs d’entre nous. Le lendemain ce fut une journée de grande puissance. L’ennemi voulait nous intimider.

Alors que nous étions dans une situation difficile qui donnait à mon mari et à moi l’impression de tomber dans le vide, nous avons pris le temps de nommer et de pardonner chaque personne concernée. Le calme est revenu, nous étions sur l’autre rive.

Quel est ton nom ?

Mc 5.9

Jésus n’est pas intéressé par le nom du démon mais de l’homme tourmenté. Satan connaît notre nom mais il nous appelle par notre péché. Dieu connaît notre péché mais il nous appelle par notre nom.

Un prix à payer

Mc 5.12-17

Jésus amène une réforme dans une région qui a de la valeur. Dieu change un homme qui va changer une région. Mais cela coûte la chute d’un commerce important pour la région. Les gens ne sont pas contents : Jésus, tu nous coûtes trop cher.

Envoi

Mc 5.18-20

L’homme demande de suivre Jésus. Jésus refuse. Jésus n’est pas venu seulement pour amener la délivrance d’un homme mais pour amener l’abondance sur toute une région. Et cela commence par un homme touché par Dieu. Dieu délivre des hommes pour influencer leur culture/société. Cet homme ne va pas seulement survivre dans cette culture mais il va commencer une réforme avec la puissance de Christ. Jésus ne veut pas qu’il le suive mais qu’il témoigne de ce qu’il a vécu. C’est ce qu’il nous demande.

Il y a aussi une autre rive, celle où l’on peut se reposer et préparer le prochain combat.

 Questions :

  • Que veut dire concrètement pour moi « passer sur l’autre rive » ?
  • Quelle est ma façon de gérer mes tempêtes ?
  • Que veut dire, pour moi, « il y a un prix à payer » ?
  • Comment Satan se manifeste-t-il dans ma vie ?

Un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.