Clôture du KT
« L’œil est la lampe du corps … » Mt 6.22-23. Actuellement, notre sens le plus sollicité est la vue. Nous passons beaucoup de temps devant des écrans, ordinateurs, TV, portables, etc. Nous pouvons être de ceux qui font attention à ce qu’ils regardent ou être des mangeurs d’images, toujours à l’affût de plus d’images. Nous sommes libres de regarder ainsi que de la façon de regarder. Mais, notre regard va influencer notre vie. L’expression « Les yeux sont le miroir de l’âme » va dans ce même sens. L’enseignement sur le regard suit celui sur l’endroit où l’on veut amasser son trésor. Le disciple doit faire des choix et avoir du discernement. « Bon », v.22, veut aussi dire généreux, sans arrière-pensées. Jésus ne faisait pas l’économie du regard. Il portait un regard attentif sur ses disciples, par ex. : Jn 1.42. Il regardait les inconnus qui l’abordaient, par ex. : Mc 10.17-22. « Jésus le regarda et l’aima » v.21, est plus qu’un regard poli, attentif. Mc 10.46-52, Jésus regarde, aime et guérit ce qui est abimé. Il permet aux hommes de retrouver leur dignité. Nous pouvons nous mettre à la place du jeune homme riche et partir triste ou à la place de Bartimée et partir joyeux et guéri. Nous laissons-nous regarder par Jésus ? Que découvrons-nous ? Est-ce que je peux regarder l’autre, non comme un rival ou un modèle, mais comme un frère, comme quelqu’un qu’on ne peut ni réduire ni mettre dans une boîte ? Ce n’est pas simple, surtout à l’adolescence. Plutôt que de regarder, on a tendance à baisser les yeux. Jésus a regardé les autres quels qu’ils soient. Dieu nous invite à ne pas fermer les yeux, mais à regarder les autres et nous-même à Sa lumière. C’est un nouveau regard qui nous permettra d’aimer.
Prière de Michel Quoist :
Merci, Seigneur, pour mes yeux, fenêtres ouvertes sur le grand large ; merci pour le regard qui transporte mon âme comme le rayon généreux conduit la lumière et la chaleur de ton soleil. Fais que mes yeux soient clairs, Seigneur, et que mon regard tout droit donne faim de pureté ; fais qu’il ne soit jamais un regard déçu, désabusé, désespéré, mais qu’il sache admirer, s’extasier, contempler. Donne à mes yeux de savoir se fermer pour mieux Te retrouver ; mais que jamais ils ne se détournent du Monde parce qu’ils en ont peur. Donne à mon regard d’être assez profond pour reconnaître Ta Présence dans le Monde. Et fais que jamais mes yeux ne se ferment sur la misère des hommes. Que mon regard, Seigneur, soit net et ferme mais qu’il sache s’attendrir, et que mes yeux soient capables de pleurer. Fais que mon regard ne salisse pas celui qu’il touche, qu’il ne trouble pas mais qu’il apaise. Qu’il n’attriste pas mais qu’il communique la Joie. Qu’il ne séduise pas pour retenir captif. Mais qu’il invite et entraîne à se dépasser. Fais qu’il gêne le pécheur parce qu’il y reconnaît Ta lumière, mais qu’il ne soit un reproche que pour encourager. Fais que mon regard bouleverse, parce que c’est une rencontre, la Rencontre de Dieu. Qu’il soit l’appel, le coup de clairon qui mobilise tout le monde sur le pas de sa porte. Non à cause de moi, Seigneur. Mais parce que Tu vas passer. Pour que mon regard soit tout cela, Seigneur, une fois de plus aujourd’hui, je Te donne mon âme ; je Te donne mon cœur ; Je Te donne mes yeux, afin qu’en regardant les hommes mes frères, ce soit Toi qui les regardes, et de chez moi leur fasses signe.
Questions
- Quelle est ma façon de trier ce que je regarde ?
- Que veut dire pour moi, me laisser regarder par Jésus ?
- Comment comprendre que notre façon de regarder va influencer notre vie ?
- En quoi mon regard et celui des autres a-t-il de l’importance pour moi ?
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