Mt 25.1-13 parle d’une fête qui a un rapport avec la Pentecôte.
Dynamique du récit : une invitation à une noce ; l’attente du marié ; l’enjeu des lampes. Le personnage principal est le marié qui, dans le contexte, est Jésus et l’attente de son retour.
Personnes clés : les jeunes filles. Jésus veut que les auditeurs s’identifient aux jeunes filles. Dans le contexte juif, pour qu’une réunion de prière puisse avoir lieu, il faut que 10 hommes adultes soient présents. Les 10 jeunes filles représentent l’Eglise car nous sommes tous féminins aux yeux de Jésus puisque nous sommes l’épouse du Christ. Il s’agit donc d’une fête à laquelle nous participons.
Les accessoires : les lampes. Il s’agit de lampes qui fonctionnent à l’huile. Dans une société proche orientale basée sur l’honneur et la honte, elles étaient indispensables pour les femmes qui sortaient la nuit. Il s’agissait moins d’éclairer leur chemin que d’être éclairée pour être vue afin de démontrer ainsi leur intégrité. Dans la bible, l’huile représente le Saint-Esprit. Dieu invite à une fête (la bonne nouvelle, les noces de l’agneau). Dans Mt 22, Dieu invite aussi à une noce. Dans ce contexte, chacun peut choisir d’y aller ou pas. Dans Mt 25, les jeunes filles sont des personnes qui ont répondu à l’invitation de Dieu et qui donc participent à la fête.
Suspens. Il y a un temps d’attente et d’ignorance, on ne sait pas quand le marié, Jésus, viendra. Jésus lui-même l’ignore. Ce temps est annoncé par diverses paraboles comme plus long que ce que l’on pensait. Mais, lorsqu’on est invité à une noce, on se prépare en s’habillant bien et pour les jeunes filles, en ayant suffisamment d’huile dans les lampes.
Les 5 jeunes filles folles. Elles nous indiquent que la préparation n’est pas délégable. Le feu qui brûle dans le cœur des autres frères et sœurs ne garantit pas ma préparation. Le feu en nous pour Jésus doit être entretenu sans négligence. Rester vigilant ne veut pas dire faire plus d’effort, les 10 jeunes filles se sont assoupies mais 5 avaient assez d’huile. La provision d’huile, du Saint-Esprit, est donnée, ce n’est pas le résultat de nos efforts ou de nos émotions.
Comment entretenir la flamme ? Dans Mt 7. 7-11, Jésus nous dit de demander le Saint-Esprit au Père. De le demander avec simplicité et foi. Croire que le Père ne nous l’impose pas mais le donne. A nous de le recevoir par la foi. Il ne s’agit pas de rentrer dans la culture charismatique ou de devenir bizarre, mais de recevoir ce qui nous est nécessaire pour mener la vie chrétienne qui est une course d’endurance. De recevoir ce qui nous permet de témoigner, de ne pas tomber dans la frustration et autres pièges. Jésus accepte les gens bizarres et ceux qui ne le sont pas. Etre rempli du Saint-Esprit traverse les cultures d’églises. Avoir le Saint-Esprit est non négociable pour être chrétien. Nous n’avons pas à prendre le Saint-Esprit pour un acquis mais à en prendre soin.
Questions :
- Qu’est-ce qui me fait dire que j’ai reçu le Saint-Esprit ?
- Quelle est ma façon d’entretenir la flamme du Saint-Esprit en moi ?
- Quels pourraient être les signaux d’alerte qui m’indiquent que je néglige le Saint-Esprit ?
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