Au commencement, un regard

Au commencement, un regard

Luc 5.27-32

Mon témoignage. Né dans une famille ouvrière  non croyante, je suis en échec pour aller au gymnase. En  tension avec  ma famille, surtout avec mon père,  je m’engage à l’armée. Après 1 an,  je reviens dans ma famille, mais rien n’a changé.  Je fais des petits boulots car, je suis sans diplôme et mène une vie nocturne ; boîtes de nuit, alcool, sexe, tabac. La peur du lendemain et l’insécurité m’amènent à consommer des drogues. Je suis motivé par les valeurs de ce monde et touche à tout. Après quelques années, le regard de Jésus a changé ma vie. C’est par un collègue qui me partage  sa foi, accueille l’autre et l’aime, qu’un  problème intérieur surgit  en moi. Après 2 ans, rien n’a changé. A Paris un groupe de jeunes évangélise dans la rue. Une jeune fille me demande si je crois en Jésus puis me dit « avec la tête que tu as, tu ne peux pas le connaître ». Tiraillé, je réponds à leur invitation et vais dans leur église. Je m’assieds tout au fond. Après des chants dynamiques, la prédication et 2 appels, le pasteur exprime ce que je vis et précise que la personne qui  vit cela se trouve au fond de l’église. Je suis touché et décide de donner ma vie à Dieu.  Je demande un signe à Dieu et je suis délivré de la cigarette instantanément. Je sais alors que j’ai donné ma vie au Dieu vivant.

(Lc 5.27-32). Lévi a un bon job, à la solde des Romains. Il a beaucoup d’argent, car il prélève plus de taxes qu’il ne devrait et les met dans sa poche. Les Juifs rejettent les péagers car ils sont considérés comme des traitres, des collaborateurs. La mise à l’écart de Lévi  devait l’appauvrir socialement, affectivement  ainsi que dans son identité. Jésus n’est pas bien considéré car il mange avec des marginaux. Qu’il soit chez lui, devait induire chez Lévi de l’amour, de la reconnaissance, le désir de vivre un changement. C’est Jésus qui prend l’initiative, par le regard « Il vit » puis par  l’appel, « suis-moi ». Jésus porte une attention particulière à Lévi, il a perçu ses besoins. Nous pouvons nous demander : ce que sont nos besoins et ce qui doit être visité par Jésus ; quel est le regard que  nous portons  sur nos proches (à  la maison, au travail, à l’église, etc.).  Le regard de Jésus a laissé des traces dans le cœur de Lévi, il quitte tout pour suivre Jésus. Lorsque, à Paris,  je suis sorti de l’église, j’ai dit « je veux être métamorphosé ».  Nous sommes appelés  à laisser Jésus nous  changer. Lévi fait une fête comme signe de ce changement. Nous sommes appelés à inviter Jésus dans nos journées. Notre intimité avec Lui doit amener des changements. Jésus s’incarne dans la petitesse de notre vie comme dans les miracles.

Conclusion. C’est le regard porté sur Lévi qui a changé sa vie. C’est un regard qui ne juge pas, ne condamne pas mais qui conduit au changement.

Questions :

  • Pour moi, que représente le regard de Jésus, quelles traces  laisse-t-il en moi ?
  • En quoi mon regard sur les autres leur laisse-t-il  des traces  ?
  • Que faudrait-il faire pour que mon regard laisse des traces sur les autres  ?
  • De quelle façon mon intimité avec Jésus apporte-t-elle  des changements en moi ?

Un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.