L’appel : la part de Dieu, la part de l’homme

L’appel : la part de Dieu, la part de l’homme

Josué 1.1-9

Dieu nous appelle mais dans cet appel quelle est Sa part et quelle est la nôtre ?

Nous sommes tous concernés par l’appel de Josué car les paroles que Dieu utilise pour appeler Josué sont des paroles que l’on trouve tout au long de la Bible.

Nous constatons dans la bible un appel général à être peuple de Dieu individuellement et communautairement ; il s’agit de vivre en tant qu’enfants de Dieu. Cet appel général nous l’exprimons aussi dans un appel personnel déterminé par ce qui nous a été donné à notre naissance, (Ps 139), et recréé par la nouvelle naissance, (Ep 2). Des personnes comme Isaac, Jacob, Moïse, Gédéon, Salomon, Jérémie, Daniel et Paul ont été appelés avec un vocabulaire similaire à celui de notre passage. Dans cet appel, quelle est la part de Dieu et quelle est la part de l’homme ?

  1. Collaborer avec notre Père : Dieu appelle, l’homme répond.

Etre enfant du Père, c’est participer aux projets de Dieu. « Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant donc, lève-toi ». J’aime cette phrase. Tous nous avons des raisons de nous dire qu’un autre, plus capable pourrait faire l’œuvre de Dieu. Pourtant il faudra de la détermination et du courage car, c’est à « toi » et pas à un autre que cette mission est confiée. Dieu nous confie notre famille, notre voisinage, nos amis, notre travail, des personnes à écouter ou aider, des situations à affronter, des décisions à prendre, etc. Et à nous, communauté de Villard, Dieu nous confie aussi des personnes particulières, un quartier particulier, une ville particulière. Dans la dynamique de l’appel, Dieu invite l’homme à participer à Sa mission et l’homme doit avoir la force et le courage de répondre.

  1. Obéir au Père : Dieu définit l’appel et en garantit le succès. L’homme obéit à Dieu.

Dieu donne une mission qui a des frontières bien déterminées. Dieu ne nous demande pas quelque chose d’infini ou d’impossible, v.3. Le temps des verbes « Tout lieu que foulera la plante … je vous l’ai donné » indique que la victoire future est déjà acquise car elle est basée sur Dieu lui-même. Le succès est promis pour la mission confiée et pas pour autre chose. Dieu promet le succès, mais pas l’absence d’épreuves, v. 6. Dieu ne demande pas à Josué de s’équiper d’une super-armée avec des super alliances. Il est le but principal.

  1. Dépendre du Père : Dieu promet sa présence. L’homme fait confiance à Dieu.

Etre enfant de Dieu, c’est dépendre du Père, v.5. C’est cela même qui nous caractérise. Le peuple de Dieu ne peut entrer dans son appel à être enfants du Père sans avoir Sa présence. Cette présence permanente perdue lors de l’exil a été retrouvée à la Pentecôte. Et, en effet, lorsque Jésus envoie l’Eglise dans son appel, il utilise la même phrase : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ». C’est la présence du Saint Esprit en nous qui réalise notre nouvelle naissance, qui nous fait progressivement ressembler à notre Père, qui nous donne des dons spirituels, qui rend l’Eglise Temple de Dieu. Si Dieu nous offre Sa présence il attend que nous renoncions à être dirigés par la peur, v.9. Etre dirigés par la peur, le désarroi ou la déprime est une marque de manque de confiance en la puissance et l’amour de Dieu.

Questions :

  • Comment est-ce que je comprends les 2 aspects de l’appel que Dieu nous adresse ?
  • Que signifie pour moi, répondre à l’appel de Dieu, lui obéir, lui faire confiance ?
  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher d’entrer dans cette dynamique de l’appel ?
  • Dans ce domaine, en quoi la communauté pourrait-elle m’aider ?

 

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