(2) Dieu et mes projets

(2) Dieu et mes projets

Culte 4D + Fin de catéchisme

Pour que les rêves se réalisent, il faut les transformer en projets. Lorsque le peuple d’Israël est sorti d’Egypte, il a passé d’une réalité connue à un temps particulier avant d’arriver à la terre promise. C’est ce qui arrive lorsqu’on passe de l’enfance à l’âge adulte. Il y a une période particulière, l’adolescence, durant laquelle on n’est plus un enfant mais pas encore un adulte. Il faut quitter le monde des parents qui est un peu perçu comme le Pharaon qui opprimait les Israélites. Dieu entend les désirs de libération et envoie un libérateur avec les promesses d’un beau pays. Il y a de belles choses qui attendent l’adolescent. Mais, il y a aussi le risque que des parents, comme Pharaon, empêchent l’ado de devenir adulte. L’adolescent est à la porte d’un beau pays, (Nb 13.25‐33). Les espions que Moïse a envoyés reviennent de leur expédition et font leur rapport ; le pays est magnifique, mais il est occupé par des géants. Caleb devant l’abondance qu’il y a dans le pays et en réponse aux paroles de l’Eternel dit : « Montons ; emparons‐nous du pays ; nous en sommes capables ».
Montons. Pour que nos projets réussissent, nous devons bouger, nous motiver et ne pas rester devant la porte. Pour les jeunes, c’est un appel à aller de l’avant et à se lancer dans la vie.
Emparons‐nous du pays. Jusque‐là pour le jeune, tout lui venait de ses parents. Maintenant, il doit décider et s’emparer de sa vie et de ses projets. Il ne doit pas être passif en croyant que c’est Dieu qui va tout faire.
Nous en sommes capables. Il est bon alors de prendre conscience de ses capacités et de les développer. Dans le peuple, la peur gagne du terrain. Ils dénigrent et projettent de mauvaises intentions de la part de ceux qui veulent aller de l’avant. Notre façon de voir les choses va déterminer nos actions et notre foi dans les promesses de Dieu. Pour cela :
1) Nous avons à accueillir notre peur, car derrière elle se cache notre désir d’exister. Nous avons à prendre au sérieux les promesses de Dieu en voyant le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
2) Nous avons à rechercher la vraie liberté. Le désir du peuple est de retourner en arrière, en esclavage. L’esclavage est plus facile que la liberté, car dans la liberté il faut faire des choix et les assumer ; il est plus facile de mettre l’échec sur le compte de l’Eternel ou de quelqu’un d’autre.
Pour avoir cru à sa peur plutôt qu’au Seigneur, le peuple devra passer 40 ans dans le désert.

Conclusion

De nos rêves faisons des projets, osons nous lancer dans la vie, mettons notre confiance en l’Eternel, sachons marcher dans la liberté en assumant nos choix.

Questions :

  • Quelles sont mes expériences de passage du rêve au projet ?
  • Qu’est‐ce qui pourrait m’empêcher de réaliser des projets ?
  • Pour moi, que veut dire accueillir ma peur ?
  • Que veut dire pour moi : « Osons nous lancer dans la vie » ?

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