Une alliance inconditionnelle

Une alliance inconditionnelle

Esaïe 54.10

Même si ce texte est lié à Israël, il reste actuel. Dans la bible, il est souvent question de « la montagne ». Celle‐ci n’a pas toujours le même sens. Dans le Psaume 121 la montagne est le lieu dans lequel le danger se terre. Le pèlerin qui se sent en danger demande d’où lui viendra le secours. La montagne, c’est aussi ce que la foi pourrait déplacer. Ici, les montagnes peuvent représenter ce qui stabilise notre vie : la famille, le travail, les finances, l’église, la croyance, etc. Si une de ces montagnes s’effondrait, les autres arriveraient à nous stabiliser. Si, par exemple on perdait son travail, on a sans doute un peu d’argent de côté qui permettrait de stabiliser la situation ; si l’on tombait malade, la famille prendrait soin de nous, etc. Toucher à ces montagnes nous fait prendre conscience de la fragilité de la vie. Paul disait « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort ». Notre foi, notre fidélité à Dieu ne nous évite pas de passer à côté des vicissitudes de la vie. Nous avons tous expérimenté l’effondrement d’une de nos montagnes. Il est plus difficile de vivre l’effondrement de deux montagnes, mais si toutes nos montagnes, tout ce qui fait notre force s’effondraient, comme pour Job, si le contrôle de notre vie nous échappait, Dieu pourrait‐il aussi nous abandonner ? Le temps du verbe est au conditionnel et non au futur. Le futur impliquerait que ce qu’on pense se réalisera un jour. Avec le conditionnel, nous sommes dans une hypothèse. Dieu ne veut pas que ça arrive, mais même si ça arrivait, Son alliance demeurerait. Notre sécurité peut être incertaine, (Ps 27.3) ; Sa sécurité donne paix et confiance, (Ps 27.10). Des parents peuvent rejeter leur enfant, mais Dieu ne nous reniera pas, (Es 54.10). Si Dieu a de telles promesses dans l’ancienne alliance combien plus doivent‐elles être reçues et intégrées aujourd’hui.
Comment expliquer l’immuabilité de cette alliance ? Si un enfant apporte une fleur à sa maman et que celle‐ci la coupe en morceaux pour la disséquer, l’enfant sera déçu. C’est une fleur à recevoir pour se faire plaisir. La traduction en français courant d’(Es 54.10) donne : « … l’amour que j’ai pour toi ne changera jamais, et l’engagement que je prends d’assurer ton bonheur restera inébranlable ». Quand bien même des montagnes s’effondreraient, Dieu prend l’engagement d’assurer notre bonheur. Le plan de Dieu n’est pas que nous nous épanouissions au milieu de nos montagnes, mais dans Sa présence. Notre vie n’est pas notre maison, notre travail, notre famille, etc. Notre vie, c’est Christ. C’est ainsi que Dieu prend l’engagement d’assurer notre bonheur.

Questions :

  • Quelles sont mes expériences d’effondrement de montagnes ?
  • Lors de ces effondrements, comment la promesse de bonheur s’est‐elle manifestée ?
  • Comment faire pour recevoir et intégrer les promesses de Dieu ?
  • Que veut dire concrètement pour moi « Christ est ma vie » ?

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