Toxique

Les sirènes hurlent lorsqu’un toxique est détecté dans l’air. Chacun se précipite chez soi et ferme toutes les issues qui pourraient le mettre en contact avec le toxique. C’est une parabole de ce qu’est parfois l’Église. Un lieu qui, en se refermant sur soi, veut se protéger de l’impureté du monde, d’un monde qui s’enfonce de plus en plus dans l’immoralité. Dans la Bible, des listes décrivent cette immoralité (1Co 6.9-10). Le risque, c’est de croire qu’il suffit de se protéger de ces toxiques pour être pur et racheté. Mais Jésus a dit que le mal venait de l’intérieur de l’homme et non de l’extérieur

En (Mt 15.19) et (1Co 6.11) il est dit que c’est le Christ qui nous lave et que c’est un chemin durant lequel l’Esprit nous enlève progressivement la toxicité intérieure.

Contrairement à l’image d’une Église enfermée pour se protéger du monde extérieur, le Christ nous présente une Église qui s’ouvre et se déverse dans le monde comme le sel sur des aliments (Mc 9.50). Ce n’est pas le sel qui prendra le goût des aliments, il permettra aux aliments de révéler leurs saveurs.

Conclusion

1. Le toxique est d’abord en nous. Ce n’est pas le respect d’une liste moralisante qui nous purifie.
2. Jésus-Christ est vraiment le seul à nous désintoxiquer.
3. Nous devenons des « sérums antitoxiques ».
4. Il est important d’aller dans le monde apporter le Christ qui purifie et guérit.

Nous sommes le sel et la lumière du monde, le bien le plus précieux que le monde possède. Alors, sortons, brillons dans le monde pour lequel Jésus a donné sa vie.

• Si le respect des listes d’immoralité ne purifie pas, à quoi servent-elles ?
• De quelle façon l’Esprit s’y est-il pris pour ôter des impuretés en moi ?
• A quoi sert la pureté, que m’apporte-t-elle ?
•  Qu’est-ce qui me fait rester dans mon abri antitoxique ?
• Dans ma vie, en quoi suis-je sel et lumière dans le monde ?