Tiré des eaux, il tire de l’esclavage

Tiré des eaux, il tire de l’esclavage

Moïse fait partie des grands exemples de la bible. Il est un enfant désiré. Dans notre société où l’on ne vit que pour ce que l’on veut et quand on le veut, parfois, des enfants non désirés ont pourtant apporté le bonheur alors que des enfants désirés ne l’ont pas apporté. Moïse (en Egyptien : fils de) a un problème d’identité. Il est fils, mais de quel père ? Malgré les casseroles qu’il tire, il est choisi par Dieu pour une mission.

Itinéraire.
Joseph et sa tribu deviennent des hôtes de marque en Egypte. Le temps passe et ce peuple devient détesté des Egyptiens. Moïse, Hébreu, est élevé à la cour de Pharaon. Il y reçoit une éducation extraordinaire, au niveau linguistique, organisationnel, religieux, aristocratique, etc. Il tue un Egyptien qui maltraitait un de ses frères de race. Pour sauver sa vie, il fuit à Madian. Il se marie et appelle son premier fils Guerschom qui signifie « immigré là ». Il reçoit une révélation de Dieu, (Ex 3) qui l’appelle à Le servir. Dieu révèle son nom « Je suis », c’est le Dieu qui tire son origine de lui‐même. Dieu l’appelle à libérer Son peuple. De retour en Egypte, il se présente devant Pharaon qui ouvre les hostilités et lui demande « Qui est le Seigneur ? » alors que lui est appelé « le roi de toute vie ». Comme Moïse a un problème de diction Dieu lui donne son frère pour parler à sa place. Les signes et les prodiges qui lui sont donnés sont pour courber Pharaon. Le bâton de Moïse, qui se transforme en serpent, symbolise le sceptre de pharaon (le bâton) et la menace de mort pour ses ennemis (le serpent). Moïse fait confiance à Dieu, (Hé 11.24‐29). Il préfère le monde de Dieu au monde de pharaon. La foi peut nous faire renoncer à vivre dans l’individualisme actuel, qui croit tout maîtriser et à renoncer à profiter de la vie du côté inique pour se mettre du côté de Dieu.

Moïse serviteur de Dieu.
1. Moïse avait un problème d’élocution et d’identité. Dieu va le rejoindre et lui donner une mission. Nous sommes appelés à être disponibles avec ce que l’on a et dans nos contingences, (Rm 14.8). C’est un mensonge de croire que nous ne valons rien. Nous avons à nous concentrer sur ce qu’on a et à le mettre à la disposition de Dieu, comme cet homme sans bras ni jambes qui prêche l’évangile et donne des leçons de vie. Moïse dit : Qui suis‐je ? Envoie quelqu’un d’autre. Dieu dit : « je serai avec toi ».
2. Dieu a transformé Moïse en se révélant à lui et en devenant son ami.
3. Moïse devient un intercesseur pour autrui, (Ex 32.32). Nous pouvons avoir un coeur de médiateur, de restaurateur, de rédempteur. Nous pouvons être au service du projet de Dieu. Nous sommes devenus les compagnons du Christ vivant qui n’est pas la tente que les Hébreux avaient dans le désert et qui n’était que l’ombre des choses à venir, (Hé 3.14‐4.2). Ne faisons pas comme le peuple dans le désert ; il ne suffit pas d’être baptisé, il faut aussi être docile devant le Seigneur.
4. Moïse a élevé un serpent qui était la préfiguration, l’image du sacrifice de Jésus, (Ga 3.13). Gardons la foi dans ce sacrifice unique, (Hé 9.26b‐28), qui fait de nous les frères et sœurs du Christ. C’est le temps d’une nouvelle consécration.

Questions :

  • Qu’est‐ce qui dans la personne de Moïse me parle le plus ?
  • En quoi mes difficultés m’empêchent‐elles de servir Dieu ?
  • Quelles sont mes expériences d’utilisation par Dieu de mes fragilités ?
  • Que veut dire pour moi être consacré à Dieu ?

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