Mais que peut-on apprendre d’Ananias et Saphira ?

Mais que peut-on apprendre d’Ananias et Saphira ?

Actes 4.32-5.11

Dès les premiers chapitres des Actes nous découvrons les grandes œuvres que le Saint-Esprit opère au travers de l’église. Mais, voici qu’arrivent deux personnes, Ananias et Saphira. Elles apportent beaucoup d’argent à l’église mais ne sont pas dans la vérité. Mon attention a été attirée par (Ac 5.3) : « …  pourquoi a-t-il rempli ton cœur … »

1. Tout vient du cœur.

Le cœur est le siège des émotions, de la compréhension et des décisions. On peut illustrer le cœur ainsi : si des enfants affamés rentrent de l’école et qu’on leur demande comment ils ont vécu leur matinée ils risquent de répondre que l’école c’est nul. Après avoir mangé leur discours va changer. C’est leur cœur qui s’est exprimé. C’est du cœur que nous faisons nos choix.

2. La réalité dépasse ce qu’on voit

Ceci est valable au niveau physique et spirituel. Notre cœur n’est pas indépendant. Il peut être sous l’autorité de Dieu ou de Satan. Ananias comme les disciples vivent des temps de communion, de générosité, d’unité. Tout dans leur style de vie exprime la sécurité en Dieu. Dans ce contexte, Ananias et Saphira se laissent entraîner dans la sphère de Satan qui rend captif du mensonge et des fausses sécurités. S’ils meurent, cela ne veut pas dire qu’ils perdent leur salut. Leur mort montre la gravité du mensonge pour Dieu. Ne pas reconnaître ses fausses sécurités est dangereux.

Mais, comment passer de la sphère de Satan à celle de Dieu ? C’est Jésus qui nous délivre de la sphère de Satan et nous fait passer dans celle de Dieu (Col 1.13-14).  Il nous met en liberté et nous permet d’entrer dans notre vocation. Celle-ci consiste à transmettre cette même liberté ainsi que la joie, la confiance, etc.

Nous pouvons aussi glisser progressivement dans la sphère de Satan en vivant à 80 % ou 90 % ou … % dans la sphère de Dieu et en laissant à Satan le reste. La peur de manquer peut nous amener à calculer ce qu’on veut donner et ce qu’on veut garder. La première communauté de disciples ne calculait pas. Des choses peuvent nous empêcher d’être libres comme l’avarice, l’égoïsme, la peur, la critique, l’habitude de tout calculer, etc.

Pour se débarrasser de ces voleurs de liberté, il ne suffit pas de lire davantage la bible ou d’aller plus à l’église. Il faut reconnaître à quelle sphère nous appartenons. Se rappeler que celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde (1Jn 4.4). Il est donc digne d’une entière confiance. Il n’est donc pas nécessaire de trouver sa sécurité dans son compte en banque, dans l’amertume ou dans toutes autres choses.

Nous sommes revêtus de Son autorité pour résister à Satan. Revêtu de cette autorité, nous pouvons vivre libres et joyeux. Que nous soyons moroses ou colériques ou autre, Christ veut nous libérer. Personnellement, j’évaluais ma communauté d’une façon critique. Je voulais la liberté et ne savais pas que je pouvais prendre autorité sur le mal qui m’habitait. Un jour j’ai pris autorité sur ces choses et dès que j’ai demandé à l’Esprit de venir, une liberté et une joie m’ont envahie. C’est un combat qui se poursuit. Je vous invite à exercer votre autorité en Jésus sur tous ces voleurs de liberté. Nous ne sommes pas appelés à vivre dans le contrôle et la peur. La vie communautaire peut nous aider à vivre sous l’autorité de Jésus.

 Questions

  • Comment je m’y prends pour discerner que je me mets dans la sphère de Satan ?
  • Quelle est ma façon de m’y prendre lorsque je détecte m’être mis dans la sphère de Satan ?
  • Dans ce domaine, en quoi la communauté pourrait-elle m’aider ?

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