Liberté, égalité, fraternité

Liberté, égalité, fraternité

Galates

Il faut probablement comprendre par « Galatie », la Galatie du sud, avec les villes d’Antioche de Pisidie, Lystre, Derbe, Iconium. Cette lettre pourrait dater de 48 et serait la première lettre de Paul. Incontestablement, ces églises sont en danger. Le ton de Paul, dans cette lettre, est très ferme : « Je suis stupéfait … O Galates insensés … ».

1. Une liberté menacée (Ga 2.4, 5.1, 5.13a)

L’évangile nous propose la liberté (Jn 8.36). Après avoir bien commencé, les Galates s’égarent (Ga 3.3).

Pourtant, l’évangile est clair : Christ est venu pour nous libérer, nous sauver de nos péchés (Ga 3.22). Cette liberté est menacée. Des gens se sont glissés dans l’église pour les ramener à l’observance de la loi (Ga 2.3, 5.2, 6.13) ; (Col 2.21). Paul tient ferme face à ces gens dangereux, car les Galates ont été coupés dans leur élan (Ga 5.7). Il leur rappelle 2 choses :

  1. L’importance du salut par la foi sans la loi (Ga 5.6)
  2. La liberté ne doit pas être un prétexte pour vivre selon les désirs de notre propre nature (Ga 5). Nous avons reçu le Saint-Esprit et avons à le laisser nous conduire chaque jour. Car, l’Esprit marque notre vie, la conduit, la dirige, produit du fruit, nous remplit, etc.

2. Une égalité assurée (Ga 3.26, 3.28)

Quand on pense aux barrières (sociales, politiques, ethniques, religieuses) de l’époque entre juifs et non-juifs (les païens), entre esclaves et êtres libres, alors le message de l’Evangile a une portée « révolutionnaire », et d’une grande modernité (Eph 2). Nous sommes tous devenus enfants de Dieu, descendants d’Abraham (Ga 3.29), tous unis au Christ (Ga 3.26-27), malgré notre diversité (Col 3.11).

3. Une fraternité encouragée

Si nous sommes conduits par l’Esprit, si nous vivons cette belle liberté en Christ, si nous vivons dans un réel esprit d’unité, il y aura un impact fort sur notre fraternité.

  1. La fraternité consiste, d’abord, à ramener sur le bon chemin celui qui s’est égaré et à l’aider dans sa restauration (Ga 6.1)
  2. La fraternité consiste à porter les fardeaux les uns des autres (Ga 6.2). Nous sommes souvent trop discrets. Pour porter les fardeaux les uns des autres, il faut partager ses peines, ses souffrances, etc. Il est précieux de savoir partager de vrais sujets de prières dans la communauté. A Gethsémané, Jésus aurait tant aimé que ses disciples portent son fardeau. Mais ils dormaient.
  3. La fraternité consiste à faire le bien à tous, « surtout à nos frères et sœurs dans la foi » (Ga 6.9-10). Paul dit de faire le bien, de pratiquer des œuvres belles, d’exceller dans les œuvres belles (2 Th 3.13 ; (Tt 2.14) ; (Rm 12.9-21).

Conclusion

Une liberté chèrement acquise à la croix de Golgotha, malmenée par certains. Vivons en chrétiens libérés par Christ avec joie et reconnaissance et vivons aussi cette liberté et cette fraternité dans la plénitude de l’Esprit qui dirige nos vies. Réjouissons-nous de la fin des clivages : nous sommes un en Christ. Ouvrons notre cœur : « Laissez-vous guider par l’amour pour vous mettre au service … », comme le rappelle Paul en Ga 5.13b.

Questions

  • Qu’est-ce pour moi la liberté et comment est-ce que je la vis ?
  • Que veut dire, pour moi, « l’égalité » dans l’église ?
  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher de partager mes fardeaux dans un groupe de maison, par exemple ?

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