Les sandales de l’annonce de l’Evangile de paix

Les sandales de l’annonce de l’Evangile de paix

Ephésiens 6.15

Le but de l’armure, c’est d’avoir les éléments nécessaires pour avancer dans la vie chrétienne.

Si Paul fait référence aux pieds, c’est que ce sont les organes de la marche. Pour bien marcher, il faut avoir des souliers adaptés à ce que l’on veut faire. Pas comme cette dame qui, après un gros traitement médical, disait ne pas pouvoir marcher tellement elle avait mal aux pieds. En fait, ses souliers étaient trop petits. C’est ce qui l’empêchait d’avoir une vie sociale. Avec de bons souliers, on ne fait pas du surplace.

Pour le chrétien, s’il n’avance pas, il recule. Paul a dû s’inspirer d’ Es 52.7-10 qui est une prophétie sur les pieds de ceux qui apportent une bonne nouvelle. Etre bien chaussé, c’est veiller à aimer, agir, témoigner, etc. En cela, il faut avoir du zèle. La définition du dictionnaire de « zèle », c’est : ardeur, dévouement empressé au service d’une personne. Ce que Paul veut dire par zèle, c’est :

  1. Se rendre compte que Dieu nous appelle à être ses ouvriers.
  2. S’efforcer au quotidien d’écouter, d’aimer, etc.
  3. Servir humblement, comme Jésus a servi.
  4. Employer la sagesse pour développer le zèle (Jc 3.16-18).

Le zèle amer, c’est le zèle humain qui se vit dans la hâte, l’excitation, l’exaltation plutôt que de chercher l’appel que Dieu nous adresse. Il nous appelle à avoir un feu pour annoncer l’évangile de paix. La paix, c’est le volant qui conduit la vie du chrétien. Pour cela, nous avons Jésus comme maître d’auto-école. Il n’a pas seulement enseigné la non-violence, Il l’a vécue. Il s’est laissé arrêter, torturer et tuer, en pleine conscience de ses choix. C’est dans la prière, à Gethsémané, qu’Il a vérifié l’appel de Dieu.

Parfois, la vie avec Dieu, c’est dure, mais sans Lui c’est encore plus dure (Auderset). C’est pourquoi il est important de chercher l’appel de Dieu pour mieux vivre les temps de doute, de manque de force, de démotivation, etc. La paix et la réconciliation avec Dieu sont importantes et déterminantes pour abattre les murs qui peuvent séparer les membres d’une communauté. C’est par la croix que nous pouvons vivre la diversité dans l’unité et l’unité avec la diversité.

Chaque personne qui invoque le nom du Christ est acceptée dans la famille de Dieu (Rm 15.7), même si elle est différente. Nous sommes tous différents, mais avons le même cœur. Les différences permettent de se remettre en question. Notre point de vue nous rassure et c’est à partir de là que nous jugeons et évaluons les autres.

Illustration

Une jeune fille de 16 ans demande à sa famille si quelqu’un a vu son pullover. Chacun répond de son point de vue :

LE PÈRE
« Celui qui t’a coûté 50.- fr. ? »
LA SŒUR
« Celui que tu ne veux pas me prêter ? »
LE FRÈRE
« Celui qui te fait grosse ? »
LA GRAND-MÈRE
« Celui avec un grand décolleté ? »
LA MÈRE
« Celui qu’il faut laver à la main ? »

Nous devons ouvrir notre horizon, car chacun est différent par : la génération, le sexe, le tempérament, le groupe social, les valeurs culturelles, etc. Ne pas bouger de son point de vue est de la myopie. S’il est nécessaire d’évangéliser à l’extérieur de la communauté, il faut aussi évangéliser à l’intérieur en travaillant à la communion fraternelle. Pour cela, il faut être bien chaussé et pour être bien chaussé, il faut se nourrir de l’Evangile.

Questions

  • Pourquoi Paul utilise-t-il l’image des souliers pour parler du zèle ?
  • Quelle est ma façon de mettre ces souliers ?
  • Comment puis-je m’y prendre pour changer ou faire évoluer mes points de vue ?
  • Quelle est ma façon d’évangéliser à l’intérieur et à l’extérieur de la communauté ?
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