(Mt 21.1-11)
Si la vie de Jésus avait été filmée, nous verrions qu’Il a été très actif jusqu’aux Rameaux, puis que le rythme ralentit pour devenir un arrêt sur image à la crucifixion.
Les disciples de Jésus reçoivent l’ordre d’aller au village chercher un ânon. Ils ont sans doute été surpris d’un tel ordre. Ils accomplissaient la prophétie de Zacharie donnée 500 ans auparavant. Le récit est précis, pour montrer que c’est Dieu qui conduit les événements comme Il continue de conduire l’histoire.
Ce qui dérange, c’est que Jésus entre à Jérusalem assis sur un âne. On aurait préféré qu’il monte glorieusement un cheval et qu’il soumette les méchants. S’il monte un âne, c’est qu’il est le roi des démunis. Il était proche de chacun et chacun pouvait le voir, le toucher, l’entendre.
– Jésus est venu guérir les malades. Il est là où il y a de la souffrance et de la misère. Il n’est pas seulement présent dans nos réussites. Lorsqu’il intervient, c’est avec délicatesse.
– Jésus est roi, mais aussi humble et pauvre. Les grandes choses peuvent coexister avec les petites choses. Il nous invite à voir Sa grandeur dans nos moments peu glorieux et à ne pas oublier notre humanité dans nos moments glorieux. Si nous pouvons vivre cela, nous aurons plus de liberté (1Co 7.29-31). On peut être dans la misère et la souffrance et reconnaître la royauté de Jésus.
– Les Rameaux font aussi référence au retour de Jésus en gloire et en puissance. Alors il n’y aura plus ni mort, ni souffrance… (Ap 21.3-4).
Questions :
- En quoi le fait que le Roi Jésus monte à Jérusalem assis sur un âne me pose-t-il problème ?
- Quelle est mon expérience des interventions de Jésus dans mes souffrances ?
- Quelle est mon attitude dans mes moments peu glorieux ?
- Quelle est mon attitude dans mes moments glorieux ?
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