C’est un sujet important car nous sommes tous sexués. Pour les chrétiens, la manière de vivre la sexualité est différente de celle des non chrétiens qui la vivent selon la liberté individuelle. Elle n’est pas facile à gérer, car : « L’amour est fort comme la mort » ; « la passion est indomptable » ; « l’amour ne s’achète pas » Cantique des Cantiques (Ct 8.6‐8).
1. La bonne création de Dieu. La sexualité fait partie de la volonté du créateur. Elle est bonne sans être divine, (Gn 1.27‐28, Gn 2.8‐ 24) ; (1Tm 4.1‐4). Nous devons recevoir le désir et le plaisir comme un don de Dieu pour notre bonheur. Les relations sexuelles sont un aspect physique de la sexualité. Nous sommes faits pour la communion et la sexualité est justement faite pour donner et recevoir. Elle prend tout son sens dans l’engagement mutuel en nous rappelant que c’est avec ce corps que nous servons Dieu. La sexualité non réservée « à toi » (Ct 7.10b‐14) ; (Pr 5.18‐19) est comme une belle feuille de papier froissée.
2. Masculin et féminin, Il les créa. Ce n’est pas facile de définir l’homme et la femme, car il n’y a pas seulement une différence physique, ce sont aussi les façons de se comporter : l’homme est facilement excitable sexuellement, la femme est plus globale, par exemple. La sexualité concerne tous les sentiments qui viennent à l’esprit lorsque nous disons « je suis femme » ou « je suis homme ». C’est la manière de vivre, de penser, de ressentir, d’agir comme personne typée sexuellement. Il faut donc se faire l’un à l’autre même à un âge avancé, car il n’y a pas d’âge pour la sexualité.
3. Comment la gérer selon Dieu ? Il faut habiter sa sexualité de manière responsable et selon le projet divin. Il y a des lois car nous devons rendre compte des abus (viols par exemple, adultères…). Dieu nous a donné les 10 commandements, avec « tu ne convoiteras pas… » ; Jésus nous dit qu’avant l’acte, il y a le scénario mental qu’il faut orienter où nous avons notre trésor, (Mt 5.27‐28), (Mt 6.21). Chaque fois que la force du désir conduit à user d’un être humain comme d’un objet, instrument de plaisir, c’est faux. Nous avons à éviter les sources de sollicitation comme par exemple, les sites pornographiques.
4. Triple sens de la sexualité. La procréation : (Gn 1.27‐28). C’est désirer avoir des enfants. Le plaisir : « Dieu a créé toute chose pour que nous en jouissions » (1Tm 6.17). L’amour : avoir un partenaire pour une vraie relation. (Gn 2.18) : être « en vis‐à‐vis ». L’intimité est le vrai besoin des humains (communion). Dans le cadre du couple, l’intimité sexuelle c’est la proximité, la familiarité au sens positif, la confiance, l’amitié qui engage la réciprocité. L’intention divine d’unir sexualité et amour ne se réalise pleinement que dans le mariage (Gn 2.24 ; Mt 19.5). En dehors du mariage, l’union sexuelle est toujours un peu mensongère : un don qui n’en est pas un.
Pensée. « Il est facile d’être amoureux, il en faut beaucoup plus pour aimer ». Bethelheim
Questions :
- Comment comprendre que la sexualité soit devenue un tabou pour certains ?
- Quelles différences y a‐t‐il entre moi et toi qui es d’un autre sexe ?
- Quels moyens de gérer sa sexualité peut‐on mettre en place ?
- Pourquoi l’union sexuelle en dehors du mariage est‐elle un peu mensongère ?
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