La relation d’aide

Elle est utile à toute personne qui désire progresser dans sa relation avec Jésus-Christ. La thérapie permet à celui qui souffre de souffrir un peu moins. Comme chacun est différent, il n’y a pas de recette, chacun a besoin d’être accompagné par le Christ.

Exemple de demande d’aide :

une maman dit que sa fille ne respecte plus son père. Comme la fillette ne peut pas expliquer ce qui se passe, c’est sous forme de jeux de rôles que l’approche se fait. Il s’avère que la fillette ne peut respecter son père, car la mère a mis son mari au même niveau que ses enfants. Le travail consistera à aider le couple pour que le père puisse  reprendre sa juste place.

(Lc 24 : 13-35)

C’est le récit de deux disciples profondément déçus qui, avec la disparition de Jésus, ont perdu tout ce qui donnait sens à leur vie. Le voyageur inconnu qui fait route avec eux les laisse parler. Son écoute attentive et non-jugeante gagne leur confiance. Il entend leur souffrance et leur révolte cachées. Il les laisse mettre des mots sur leur souffrance. De la narration des faits, ils passent à leur ressenti et peuvent dévoiler leur vulnérabilité : « Nous attendions un libérateur et nous avons un crucifié ». C’était leur attente qui était fausse. Le résultat de cet accompagnement, c’est que, maintenant, ils sont disposés à écouter les Écritures.

Quelques ingrédients de la relation d’aide :

1) Rejoindre l’autre.

2) Écoute non-jugeante et empathique, sans corriger ce qui est dit.

3) Permettre une prise de conscience. Trouver des clés pour la permettre.

4) Ouvrir de nouveaux horizons. Les disciples reçoivent une nouvelle révélation de Jésus, ils changent de route, retournent à Jérusalem.

• A qui et à quoi la relation d’aide est-elle utile ?
• Qu’est-ce qui peut motiver la pensée que la relation d’aide n’est pas pour moi ?
• Quels bénéfices les disciples ont-ils retiré de l’accompagnement qu’ils ont eu ?
• Qu’est-ce que je ressens à l’idée qu’un autre ait un regard sur ma vie intérieure ?