Jésus, lumière et signe de contradiction

Jésus, lumière et signe de contradiction

(Es 8.17-18, 8.22-9.5, Lc 2.21-40)

(Es 8.17‐18 ; 8.22 à 9.5) Annonce de Noël qui vient déchirer nos ténèbres (Lc 2.21‐40)
Noël peut nous amener à des sentiments de joie, de lumière et de bonheur mais peut aussi faire peur à certaines personnes car :

1) Les fêtes de famille représentent une difficulté, il faut casser la bulle et fraterniser même si, pour certains, Noël ne représente rien.

2) On fête un Dieu mais qui est frêle comme un bébé.

3) On change nos habitudes, notre rythme de vie, on quitte nos sécurités, pour vivre quelque chose de différent.

Dieu veut nous faire toucher à quelque chose de l’invisible, le mystère de la vie. C’est pourquoi Il nous décentre, nous déstabilise.

Histoire de Siméon :

Pour lui, pas de chorale d’anges ni d’ étoile. Siméon était pieux et attendait la venue du Messie. Il n’a rien fait pour anticiper Sa venue. Attendre, c’est laisser Dieu agir ; nous devenons des contemplateurs de l’œuvre de Dieu. Siméon avait une attente habitée de confiance, d’espérance et d’amour (1Co 13.13). Il était rempli du Saint‐Esprit non comme une expérience initiatique, mais quotidienne. A l’époque de Jésus le temple était contesté par certains car, il avait été restauré par Hérode, un semi païen. C’est là que Siméon a rencontré Jésus. L’église est aussi un lieu contesté ; c’est parfois dans ces lieux que Dieu se manifeste. Ce qui a permis cette rencontre, c’est une passion faite d’attente. Siméon a réalisé le plus important, il a permis que Jésus trouve quelqu’un qui l’accueille dans son temple. Ce qui fait un Noël avec Jésus, c’est lorsque les yeux de notre cœur sont habités d’une présence. Siméon prophète devient père spirituel. Il bénit, c’est le rôle du père de famille, lors d’une naissance et lors de sa propre mort. La bénédiction fait naître à la vie et fait naître Dieu chez l’autre, elle le restaure à l’image de Dieu. Elle peut être une simple parole d’encouragement. Siméon prophétise : Jésus sera « … lumière des nations et signe de contradiction … ». Si je l’accueille, j’entre dans ce chemin qu’il m’invite à parcourir en donnant toute ma vie (Mt 10.39). Sujet de contradiction, il révèle ce qui, en moi, est étranger à la vie de Dieu.

Questions

  • Quels sentiments m’inspire Noël et pourquoi ?
  • Qu’est‐ce pour moi, une attente habitée ; quelle en est mon expérience ?
  • En quoi bénir ou être béni par d’autres a‐t‐il de l’importance pour moi ?
  • De quelle façon Dieu révèle‐t‐il, en moi, ce qui est païen et ce qui est de Lui ?

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