Jésus-Christ – le cœur de son message

Jésus-Christ – le cœur de son message

Jésus a donné le cœur de son message alors qu’il était au sommet de sa popularité : il s’agit du sermon sur la montagne. Au cœur de ce sermon, nous avons la prière du « Notre Père » qui le résume si nous exceptons la phrase finale qui ne se trouve pas dans les manuscrits les plus anciens. On peut mettre en lien le « Notre Père » avec le reste du sermon sur la montagne.
1. Notre Père qui es aux cieux en lien avec les béatitudes, (Mt 5.3‐12), principalement avec « les cieux », (Mt 5.3‐4). On pourrait penser que les béatitudes nous présentent une justice compensatoire, (Lc 6.24‐25) : les riches qui sont heureux maintenant seront malheureux au ciel, par exemple. En fait, il s’agit des choses estimées et qui rendent les gens heureux dans le monde actuel (le succès, le prestige, les richesses, etc.) qui n’auront plus aucune valeur dans la nouvelle réalité (les cieux).

2. Que ton nom soit sanctifié en lien avec (Mt 5.14‐16). C’est lorsque nous faisons le bien que le nom de Dieu est glorifié, honoré ou sanctifié.

3. Que ton règne vienne en lien avec (Mt 5.17‐20). Il s’agit du thème qui devait principalement intéresser les auditeurs de Jésus, le règne du Messie. Ici, nous voyons l’appartenance de Jésus au judaïsme (je ne suis pas venu abolir la loi) et une certaine rupture en disant que la simple conformité à la loi n’est pas ce qui compte dans Son royaume.

4. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel avec (Mt 5.43‐45 et 48). Être parfait comme Dieu est parfait peut nous amener à un nouveau légalisme ou à un perfectionnisme malsain. Mais la grâce de Dieu dépasse notre imperfection puisqu’il accorde ses bénédictions aux justes comme aux injustes.

5. Donne‐nous aujourd’hui notre pain de ce jour en lien avec (Mt 6.1‐34). Si ce chapitre parle du pain, il parle surtout de la différence entre nos vrais besoins et nos faux désirs ; le désir d’une bonne réputation, (Mt 6.2) ; le désir des biens matériels, (Mt 6.19‐21). Il se termine par la promesse que Dieu connaît nos vrais besoins et va les satisfaire, (Mt 6.31‐33). Pour illustrer cela, il y a l’histoire de ce prêtre qui décida de quitter son poste d’enseignant dans une prestigieuse université pour s’occuper d’un ami incapable de parler, de marcher et de manger sans assistance. A ce contact, il avait reçu une paix intérieure qui lui faisait voir les autres tâches comme ennuyeuses. Il avait appris que ce qui nous rend humain n’est pas notre esprit, mais notre capacité à aimer. Il avait aussi perçu le « vide » de l’âme, nécessaire pour pouvoir se laisser remplir par Dieu.

6. Pardonne‐nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés en lien avec (Mt 7.1‐12). Jésus nous dit que l’acte de condamner contredit le caractère de Dieu. Ce qui caractérise notre Dieu, c’est le pardon, la grâce, la bénédiction, (Mt 7.9‐11).

7. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre‐nous du mal en lien avec (Mt 7.13‐17). La délivrance que Dieu nous accorde se fait avec notre participation. C’est pourquoi Jésus met en garde contre les faux prophètes dont le comportement ne reflète pas le cœur de Dieu.
Le sermon sur la montagne nous présente un Dieu plein de grâce et d’amour que nos vies doivent manifester.

Questions :

  • Quels sont les risques d’une justice compensatoire, du légalisme, du perfectionnisme ?
  • Comment faire la différence entre nos vrais besoins et nos faux désirs ?
  • Comment puis‐je apprendre ce que le prêtre a appris au contact de son ami ?
  • En quoi l’oeuvre de Jésus m’aide‐t‐elle à manifester le caractère de Dieu ?

 

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