(Jc 3)
Petit lexique
Douceur :
capacité à rester calme dans l’adversité.
Médisance :
dire la vérité sur quelqu’un pour (ou qui peut) lui faire du mal.
Calomnie :
dire des choses fausses sur quelqu’un pour lui faire du mal.
Ce chapitre s’adresse aux enseignants dans l’Eglise. Mais, comme les dons liés à la parole sont nombreux, il concerne tous les chrétiens. Le danger qui guette une communauté, c’est de chercher des leaders et des prophètes qui expriment leurs propres anxiétés et leurs propres idées, qui recherchent à être vus, à être suivis, à avoir raison, etc. alors que leur fonction est de permettre au Christ vivant de soutenir et de conduire Son peuple par Sa Parole et Son Esprit. Ils seront jugés plus sévèrement, car ils tordent la volonté du Christ. Ceux qui dirigent l’église sont les doux (Jc 3.13). Nous sommes tous concernés car, par la parole, nous péchons tous. Par la langue, avec peu de mots, nous pouvons déclencher de grands effets (dérives, naufrages, incendies, (Jc 3.4-6).
Le remède proposé : mesurer les effets désastreux de nos paroles et confesser au Seigneur notre péché par la parole ; se mobiliser pour considérer le but de notre vie qui, normalement, est de bénir (dire du bien) ; décider de devenir une source de bénédiction pour les autres ; veiller à nos motivations ; demander la sagesse à Dieu (Jc 1.3 et Jc 3.17), car il ne s’agit pas seulement d’un self-contrôle stoïque ; se mettre au service de la bénédiction (Jc 3.9-12 et Jc 3.18) ; s’interdire de maudire (ou médire) ; être dépendant de la vraie sagesse pour la vie au quotidien et pour l’enseignement.
Ce qui sort de notre bouche révèle à quelle source nous sommes « branchés ». Il ne peut pas y avoir simultanément le « doux-bénédiction » dans notre rapport avec Dieu et « l’amer-malédiction » dans notre rapport aux autres (Jc 3.11 et Jc 3.12). Si nous vivons « le doux-bénédiction » (Pr 4.23) avec les autres, nous leur permettons d’entrer dans la sphère de bénédiction et le règne de Dieu s’étend. Nous sommes faits pour cet engagement bienveillant.
Questions
- En quoi mes paroles ou les paroles des autres ont-elles fait du mal et comment cela s’est-il réglé ?
- En quoi mes paroles ou les paroles des autres ont-elles fait du bien et qu’est-ce que ça a apporté ?
- Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher de maîtriser ma langue ?
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