Remède paternel pour la détresse

Remède paternel pour la détresse

Matthieu 7, 7-11

Quelques définitions :

Détresse = désarroi, sentiment de grande solitude, sentiment d’abandon, sentiment d’impuissance.

Remède = toute substance qui peut servir à combattre une maladie, la solution à un problème.

Demandez, cherchez, frappez : ces verbes sont à la 2ème personne du pluriel, du présent de l’impératif, ils sont actifs. Jésus ne dit pas « peut-être » mais, « c’est maintenant », ce n’est pas optionnel, il faut agir.

Comparaison entre l’enseignement de Jésus et de celui du monde : Jésus dit : « Demandez … . Cherchez … . Frappez… . ». Alors que le monde dit : « Ne demandez rien à personne ; faites tout par vous-même. Ne cherchez pas trop, de peur d’être déçus si vous ne trouvez rien. Ne dérangez personne. ».

Exemple de deux personnages bibliques, Naaman (2 R 5.1-14) et un centenier (Lc 7.1-10). Ces deux personnes ont une fonction identique mais des attitudes opposées. Naaman est orgueilleux. Comme la réponse à sa demande ne se fait pas comme il le pensait, il est irrité et  s’en va furieux. Ce sont ses serviteurs qui l’amènent à accepter les conditions de la guérison. Quant au centenier, c’est avec humilité qu’il demande la guérison de son serviteur. L’orgueil et la peur sont des obstacles pour demander, alors que l’humilité et l’amour sont le chemin vers le remède ; Dieu répond selon Sa volonté. Notre responsabilité, c’est de demander, de chercher et de frapper avec persévérance, même si nous ne recevons pas ce que nous avons demandé.

Conclusion : Dieu est le remède pour la détresse ; Il est fidèle à ses promesses ; nous sommes plus précieux pour Dieu que toute autre chose ; évitons l’orgueil qui aggrave notre situation de détresse, cultivons l’humilité qui mène vers Dieu ; osons demander, chercher, frapper en faisant confiance même lorsque la réponse est différente de celle que nous espérions avoir. Notre vie est comme un puzzle ; Dieu détient l’image complète, Il nous donne les pièces et les met à leur place. Ce qui nous amène dans la détresse, c’est de vouloir mettre nous-mêmes les pièces, comme si nous savions mieux que Dieu. Faisons lui confiance, (1 Pi 5.7).

Questions :

  • Comment est-ce que je comprends « demandez et on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira » ?
  • Comment différencier, de façon concrète, l’enseignement de Jésus de celui du monde  ?
  • En quoi l’orgueil et l’humilité interfèrent-ils dans ce texte  ?
  • Quelle est mon expérience  de « recevoir,  trouver, etc. » ?

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