À la découverte d’Apollos

À la découverte d’Apollos

Culte 4D

Le nouveau testament parle assez souvent d’Apollos. C’est un Juif d’Alexandrie, connaissant très bien l’ancien testament. Il avait été informé de la voie du Seigneur et c’est avec enthousiasme qu’il en parle et argumente dans les synagogues. Il croisera Paul et deviendra un de ses collaborateurs. Apollos a cinq traits de caractères que nous devrions avoir. Pour s’en rappeler, je vais utiliser les doigts de la main.
Le pouce. C’est l’enthousiasme d’Apollos pour Jésus. Il avait été informé de Jésus et l’avait découvert dans l’ancien testament qu’il connaissait très bien. C’était avec ce simple bagage qu’il parlait de Jésus en public. Il ne connaissait pas tout, il lui manquait du savoir, mais avec ce qu’il savait, il parlait. Si nous attendons de tout savoir sur Jésus pour en parler, nous n’en parlerons jamais. D’autre part, nous risquerions de passer à côté de la possibilité de faire des progrès. Priscille et Aquilas vont permettre à Apollos d’acquérir de nouvelles connaissances. Osons parler de Jésus avec le savoir que nous avons.

L’index. Il permet de montrer, d’informer en le levant, etc. Il nous dit de puiser dans les écritures, de les étudier afin de nourrir notre enthousiasme. Apollos n’avait que l’ancien testament et cela lui a suffi pour s’enthousiasmer pour Jésus. Ce que nous savons aura un impact sur les autres.

Le majeur. Il est entouré par les autres doigts, c’est le doigt de la fraternité. Comme Apollos s’est laissé instruire par Priscille et Aquilas, laissons‐nous instruire par les autres. On dit que les doigts les plus petits sont ceux qui prennent le plus de coups. Le majeur est protégé par les autres doigts et il est aussi guidé par eux.

L’annulaire. C’est le doigt où l’on met l’alliance. Les Egyptiens pensaient qu’une veine partait de l’annulaire et allait jusqu’au cœur. Apollos faisait de l’apologétique, c’est‐à‐dire qu’il défendait la foi en Jésus. Nous sommes aussi appelés à défendre la foi, mais pas seulement intellectuellement, avec le cœur, avec le désir de voir des personnes être sauvées.

Le petit doigt (l’auriculaire). C’est le doigt du bâtisseur qui bâtit avec humilité, (1Co 3.4‐15), (1Co  3.21), (1Co 4.1‐7). Les Corinthiens faisaient des clans. Paul les reprend. Apollos était aussi un bâtisseur de cette église. Il avait travaillé à consolider l’église, il avait enseigné les chrétiens à défendre leur foi. Ce travail doit se faire avec humilité car c’est Dieu qui fait croître, (Ps 127.1).

Questions :

  • Quelles connaissances me manque‐t‐il pour témoigner de ma foi ?
  • Comment pourrais‐je être enthousiasmé par Jésus au point d’en parler autour de moi ?
  • Qu’est‐ce qui pourrait m’empêcher de me laisser enseigner par un « plus petit que moi » ?
  • Qu’est‐ce qui pourrait m’empêcher de me mettre à l’ouvrage pour Jésus, dans le monde ou dans l’église ?

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