Vivre à la lumière du retour de Jésus-Christ

Vivre à la lumière du retour de Jésus-Christ

Dans les années 1970‐80, on a beaucoup parlé et on s’est beaucoup trompé sur le retour de Jésus. Le nouveau testament s’intéresse plus à ce que l’on vit qu’à la date de son retour. Nous avons souvent cette attitude : « Allô Jésus, es‐tu là ? Tu as donné ton Esprit. Mais, j’ai mal. On voudrait voir des signes, les gens ne guérissent pas. Viens soulager ceux qui souffrent, c’est trop pour moi, alors viens Seigneur ! ». Mais, la marche par l’Esprit donne une sainte insatisfaction qui amène à soupirer après la venue de Jésus. L’anti‐parousie, c’est l’ascension, (Ac 1.11b) : Jésus qui rentre dans une autre dimension.
Voici ce que dit le symbole des apôtres sur la venue de Jésus : « Le troisième jour Il est ressuscité, Il est monté aux cieux, Il siège à la droite de Dieu, le Père tout‐puissant, et mil viendra de là juger les vivants et les morts ». Il est sans doute dérangeant de savoir qu’un jour nous serons jugés sur ce que nous aurons fait ou pas fait, sur nos pensées, etc.
« Je crois au Saint‐Esprit, à la sainte Eglise universelle, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ». La résurrection du corps (comme celle de Jésus) est l’espérance primordiale des chrétiens. Cette espérance permet de vivre pleinement.
Lors du retour de Jésus, tout être s’agenouillera, (Ph 2.10‐11). Il s’agit d’un acte de reddition. Chacun reconnaîtra que Jésus est le vrai politicien auquel il faut obéir. Il est le prototype de la création guérie. En attendant, bien des politiciens abusent, le monde est malade. Nous le sommes aussi si nous ne sommes pas sur un chemin de guérison.
2 exemples :
1. (Col 3.1‐5). « Recherchez ce qui est en haut », c’est‐à‐dire Sa souveraineté. Notre but, c’est Sa souveraineté ici‐bas. Le risque, c’est que sans espérance, chacun fasse sa petite théorie. Nous avons à faire mourir, en nous, ce qui appartient à la corruption de la terre et à être renouvelé à l’image de notre créateur.
2. (1Jn 2.28, 3.2), la pureté, c’est être entier dans l’amour et pour Jésus.
Le futur qui attend chacun d’entre nous :
1. « Il jugera les vivants et les morts », préalable indispensable pour vivre un monde renouvelé où habite la justice. Dieu seul est juge ce qui nous rend libre de pardonner, de remettre la vengeance à Dieu, de ne jamais répondre au mal par le mal, (Rm 12.17ss). Une bonne nouvelle qui nourrit notre espérance  : Il jugera les nations, préalable nécessaire pour faire émerger un monde nouveau. Certains croient que puisque la justification est par la foi et pas par les œuvres, il ne peut y avoir de place pour un jugement futur selon les œuvres. Le jugement selon les œuvres est clairement enseigné par ex. (Rm 14.9‐10) et (2Co 5.10). Lorsqu’une personne croit en l’Evangile, sa vie se met au diapason de Jésus et le jugement est prononcé. Il n’y a « plus aucune condamnation », (Jn 5.24‐30).
2. « Et son règne n’aura pas de fin », c’est ce après quoi le monde entier soupire, (Rm 8, 19) ; les premiers chrétiens croyaient que Dieu allait faire pour le monde entier ce qu’il avait fait à Pâques, la mort elle‐même allait être vaincue, toutes les forces de rébellion allaient être défaites. « Dieu sera tout en tout » (1Co 15.28), toutes les facultés seront rendues parfaites en sainteté, l’injustice sera jugée, la maladie sera pleinement et définitivement guérie, l’égoïsme sera à jamais écarté, la rébellion à la volonté divine aura trouvé une solution, la dureté du cœur aura disparu, la divagation de nos émotions sera apaisée, la culpabilité de nos cœurs sera oubliée, l’aveuglement de nos compréhensions sera corrigé, l’âme et le corps seront dans la joie et la gloire, « rendus semblables à lui ». Aujourd’hui, c’est la semence dans cette terre ; demain, c’est la moisson, (1Jn 3.2).

Questions :

  • Quelle est ma compréhension du retour de Jésus ?
  • Que se passera‐t‐il lors de Sa venue ?
  • Quel impact la perspective de son retour a‐t‐il sur ma vie quotidienne ?
  • Comment comprendre la souveraineté de Jésus et la marche de notre monde ?

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