Une espérance pour la terre

Une espérance pour la terre

(Rm 8.18-25)

Ce qui nous lie à la terre :

nos parents, nos conditions de vie, l’air, l’eau, la nourriture, les relations, la nature, notre nom Adam qui vient du mot « ‘adamah » qui veut dire « sol, terre ». C’est de ce matériau que nous sommes faits à l’image de Dieu.

La terre entière :

Jésus a étendu la notion de royaume à toute la terre et pas seulement à Israël. C’est le royaume de Dieu ou royaume des cieux. Il a dit : que la volonté de Dieu devait se faire sur la terre comme au ciel ; que nous étions le sel de la terre ; que les doux et non les violents hériteront la terre.

L’espérance :

c’est avoir une certitude He 11.1, c’est attendre les biens promis. La terre aussi espère.

Dans l’histoire de la ferme, Tolstoï nous dit que les gens qui avaient été invités dans une ferme dans laquelle il y avait de grands biens se sont entretués pour acquérir le plus de choses. Lorsqu’un sage leur expliqua qu’ils devaient se repentir pour pouvoir mieux vivre, ils se repentirent, mais rien ne changea. Il y avait un malentendu, ils avaient compris que la vie ailleurs était meilleure. Ils ont compris que la ferme (la terre, le monde) était un self‐service et non une ferme. Le malentendu c’est de croire dans un Christ sur les nuages, à la place du Christ incarné et ressuscité, roi d’une société où il fait bon vivre ensemble. Ils ont cru en une vie promise ailleurs.

La terre :

elle espère ; elle sera libérée du périssable et non anéantie ; elle souffre les douleurs de l’enfantement pour la vie ; avec elle nous soupirons. Le corps : chez les Grecs, le mépris du corps a donné l’ascétisme et la débauche. Paul écrira que le corps est pour le Seigneur 1 Co 6.13 et pas pour la débauche. Nous attendons la rédemption du corps et pas de devenir « une âme qui plane dans le ciel ». La vie éternelle n’est pas en rupture totale avec ce que nous vivons dans notre corps.

Conséquences :

Aimer tous les humains et ne pas se soumettre à ce qui pourrait s’y opposer. Substituer à la loi du profit égoïste une saine et bonne gestion de la terre ce qui suscitera en nous reconnaissance et dignité. Éviter la désespérance en sachant que la vie éternelle n’est pas en rupture avec ce que nous vivons aujourd’hui.

Questions

  • Comment est‐ce que je vis ma relation à la matérialité ?
  • Comment comprendre « le corps est pour le Seigneur » ?
  • Qu’est‐ce que le lien, entre ma vie actuelle et la vie éternelle, modifie dans ma vie ?
  • Que veut dire, pour moi, avoir une saine et bonne gestion de la terre ?

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