Quelques derniers mots remplis d’espoir

Quelques derniers mots remplis d’espoir

1 Pierre 5

Introduction

Ce prêche clôt la série de prédication sur 1 Pierre dans laquelle nous avons été conduits par Priscille Michel.

Nous ne subissons pas les mêmes persécutions que les destinataires de Pierre. Cependant, nous avons ceci en commun que nous faisons l’expérience de la désorientation face au péché vécu en nous et au péché commis contre nous. La question fondamentale que cette série a posée est : qu’est-ce que cela veut dire d’être le peuple de Dieu dans un monde déchu ? La réponse que Priscille nous a donnée est que nous sommes une communauté animée par l’espoir. Pierre caractérise cet espoir comme un espoir vivant. Dans ce dernier prêche de la série, nous voulons explorer ce que Pierre entend par « espoir vivant ».

Un espoir vivant : dans l’union à Christ nous vivons les prémisses de ce en quoi nous espérons

Qu’est-ce que Pierre entend par un espoir vivant ? Nous voyons dans notre passage (1P 5) que notre espoir est vivant car basé sur une personne vivante, Christ. En effet, nous sommes « en Christ » nous dit Pierre, ce qui signifie que nous sommes unis à son être (qui il est, son caractère, sa personne) et à sa destinée (les événements de sa vie). De la sorte, notre espoir n’est pas uniquement basé sur l’attente d’un événement futur, la restauration de toutes choses à la fin des temps, mais est fondé sur un événement du passé, la Résurrection, qui initie et garantit sa réalisation. De plus, cet événement du passé, la Résurrection, nous donne dans notre union à Christ de vivre les prémisses de ce en quoi nous espérons. En d’autres termes, notre espoir est vivant !

Dans un monde déchu, cette vie du futur dont nous vivons les prémisses s’accompagne d’un combat

Vu que nous sommes déjà en union au Christ ressuscité, nous sommes une incursion du monde futur dans le monde présent. Le monde présent, marqué par la chute, exerce par conséquent une pression sur nous, de sorte que nous expérimentons forcément un combat. Deux questions émergent : qui est l’ennemi et quelles armes devons-nous utiliser pour le combattre ?

L’ennemi à combattre

Pierre décrit deux ennemis dans sa lettre. Le premier ennemi, c’est l’expérience du monde déchu que nous faisons à l’intérieur de nous-mêmes, « les désirs charnels qui font la guerre à l’âme » (1P 2.11). Par notre union à la mort et la résurrection de Christ, nous avons reçu une capacité nouvelle à résister à ces désirs. Mais si nous nous abstenons de ces désirs, nous formons comme un espace vide dans un espace spirituel dont l’air ambiant consiste en ces désirs. Une pression s’exerce donc sur nous, la tentation qui nous fait la guerre.

Nous faisons aussi l’expérience du monde déchu à l’extérieur de nous-mêmes, par la souffrance injuste que nous subissons. Pourtant, pour Pierre, ce ne sont ni ceux qui pèchent contre nous, ni la souffrance que nous rencontrons dans les épreuves qui sont l’ennemi à combattre. En effet, la souffrance est indissociable de notre union à Christ car nous ne sommes pas seulement unis à sa gloire mais à ses souffrances. En fait, Pierre nous enseigne qu’aucune souffrance injuste ne nous arrive sans la volonté de Dieu, car Dieu est souverain. Dieu ne provoque pas ces épreuves mais les utilise pour notre bien, pour nous tester, nous raffiner et même nous juger. Le véritable ennemi, c’est celui qui cherche à utiliser la souffrance pour notre perte spirituelle, le diable. Au travers des épreuves, il cherche à nous faire pécher par des réactions charnelles et à nous faire perdre la foi en la souveraineté et l’amour de Dieu.

Les armes à utiliser pour le combattre

La première arme est utile pour les deux ennemis : la sobriété (disponibilité intérieure à Dieu) et la vigilance (attention aux attaques intérieures et extérieures). L’arme spécifique pour combattre les désirs charnels, c’est l’attitude de Christ qui peut se résumer en son amour sacrificiel pour le monde dans l’obéissance totale au Père. L’arme spécifique pour combattre le diable, c’est la foi. En rejetant notre anxiété sur Dieu dans la foi en sa souveraineté et son amour, nous restons fermement ancrés dans notre union à Christ, devenant capables de faire le bien au sein même de la souffrance.

Questions

  • Quelle est ma façon concrète de vivre « en Christ » et de manifester « la vie future » ?
  • Quelle est ma façon de vivre la sobriété et la vigilance ?

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