La Bénédiction, faites passer !

Le mot bénédiction veut dire : « dire du bien ». Nous sommes appelés à bénir. La source de bénédiction,  c’est Dieu. La bénédiction est l’engagement bienveillant de Dieu pour que la vie se propage. Dans la Genèse, Dieu bénit les choses vivantes qui peuvent se multiplier. Les objets sont une bénédiction pour que nous en usions avec reconnaissance. La bénédiction est pourrie lorsqu’on ne la fait pas passer plus loin. Jésus a béni ceux qui le détestaient. Lorsque nous disons « je te bénis »,  c’est par délégation du Seigneur. Le Seigneur aime bénir. Tout de suite après la tour de Babel, Dieu appelle  Abram, le bénit Gn 12.1-3 et en fait une source de bénédiction pour les nations. L’église n’est pas un accident Ga 3.9-14 c’est le projet de bénédiction de Dieu par Abram. Il y a des conceptions païennes de la bénédiction comme le destin, l’astrologie, les conséquences de la débrouillardise, etc. Dans le judéo-christianisme, bénir n’est pas de la magie. C’est une proposition, un choix, c’est la conséquence d’une alliance, d’un engagement  et de son respect, Dt 30.19. L’ordre de Jésus c’est, bénissez et ne maudissez pas, Mt 5.44. C’est pour avoir vécu cela que Christ est mort. Dieu fait passer sa bénédiction sur terre avec des gens imparfaits. L’évangélisation commence par manifester la bienveillance de Dieu à une personne, même à un ennemi et à prier pour lui. Pierre le redira, c’est la catéchèse de base des chrétiens, 1P 3.9-12. Telle est la politique de Jésus qui accomplit ainsi pleinement la volonté du Père. C’est à cela que nous sommes appelés afin de recevoir la bénédiction. Si nous voulons aimer la vie et voir des jours heureux,  bénissons, Ps 34.13-17. Nous ne devons pas nous retenir de bénir, c’est le sacerdoce universel. Le fait de bénir à la fin du culte ou lors d’un mariage n’est pas une question de dignité c’est un ordre auquel chacun peut répondre.

Dans notre contexte de vie, nous sommes appelés à laisser autrui entrer dans la sphère de bénédiction en manifestant le caractère de Jésus par la droiture, la liberté, l’amour, la louange etc. Nous devenons ainsi des remplaçants temporaires de Dieu et, par délégation, les faisons entrer dans la bénédiction de Dieu. C’est ainsi qu’ils comprendront quelque chose de Dieu  jusqu’au jour où ils le connaîtront. C’est l’évangélisation.

Comment faire pour bénir :

1.   Commencer là où je suis, saluer tout le monde

2.   C’est « prier pour » (commencer par là)

3.   C’est un combat contre le mal en faisant le bien

4.   Cela peut inclure des contacts physiques, des actes adaptés et des paroles d’encouragement.

5.   C’est toujours l’engagement en faveur d’autrui (revoir ses priorités)…

et déjà on sent qu’on déteste un peu moins et qu’on aime un peu plus.

Questions

• Qui a été pour moi une bénédiction et dans quelles circonstances ?
• Que veut dire, pour moi, bénir et être béni ?
• Dans mon contexte de vie et de travail, dans quelle mesure je me sens remplaçant  temporaire de Dieu , que pourrait-il me manquer ?
• En quoi Abram a-t-il été béni et est-il devenu source de bénédiction pour  les peuples de la terre ?