Jésus-Christ – L’ultime semaine

Jésus-Christ – L’ultime semaine

Culte des Rameaux

L’ultime semaine commence avec les Rameaux et se termine par la crucifixion. Elle nous est rapportée par les 4 évangiles.

1. L’entrée à Jérusalem. Jésus monte à Jérusalem lors du premier des trois pèlerinages annuels que chaque juif devait effectuer. Il quitte Béthanie (signifie maison du pauvre ou de l’humilié) où habitaient ses amis Lazare, Marthe et Marie. Il rentre dans la ville comme roi, mais avec humilité. Il pleure sur la ville, (Lc 19.41). La foule qui l’accueille est faite de personnes qui comprennent qui il est et d’autres pas, ainsi que des riches qui sont en colère contre Celui qui bouleverse l’ordre public, (Jn 12.13) ;  15). En même temps que se déroulent ces événements, une prophétie se réalise : (Za 9.9).
Eléments marquants des Rameaux :
L’humilité. Jésus savait que sa mort était proche. Il prend la monture des prophètes, un ânon, pour entrer à Jérusalem et non le cheval qui était la monture des rois. Son royaume n’est pas de ce monde. Il est marqué par l’amour et non par la contrainte comme mode de gouvernement. Il est fait de service et non d’exploitation. La même foule qui l’acclame aux Rameaux criera : « crucifie‐le ».
La royauté. En entrant à Jérusalem, Jésus sait que sur la croix sera indiqué qu’il est le roi des Juifs. Mais, comme pour un roi, Il réalise les prophéties.

2. Le lavage des pieds, (Jn 13.1 ; 4‐5). Jésus pousse son amour à l’extrême. Il lave les pieds de ses disciples. Il s’agissait d’une tâche humiliante réservée aux serviteurs. Il ne s’agit pas d’avoir de l’égard pour l’autre, mais d’un renversement de l’ordre social, (Jn 13.13). A ses disciples qui devront aller annoncer la bonne nouvelle dans le monde, Jésus demande trois choses : faire des disciples et les baptiser… (Mt 28.19) ; pratiquer la sainte‐cène, (Lc 22.19) et le lavage des pieds. D’une façon générale, l’église a honoré les deux premiers ordres, mais dans bien des traditions, elle n’a pas laissé de place au lavage des pieds. Il est vrai que seul Jean le mentionne. Lors d’un voyage en Israël, dans un monastère, j’ai eu le privilège de me faire laver les pieds par des sœurs catholiques. Ce fut pour moi une vraie bénédiction, j’ai reçu une paix et l’impression que c’était Jésus qui me lavait les pieds. La place de serviteur que Jésus prend peut nous encourager à servir notre prochain de façon très concrète (passer l’aspirateur, faire les commissions, etc.). Pour cela il faut de l’humilité.

3. La promesse du Saint‐Esprit, (Jn 14.16‐17). Jésus promet la venue d’un autre défenseur. Si ce défenseur est un autre, c’est qu’il y en a déjà un. C’est Jésus qui l’est auprès du Père, (1Jn 2.1). La venue du Saint‐Esprit, c’est l’établissement de Dieu en nous. Le Saint‐Esprit, c’est le paraclet, c’est‐à‐dire : le défenseur, celui qui réconforte, qui soutient. C’est celui qui enseigne et rappelle toutes choses, qui permet de tenir ferme dans le témoignage, convainc de péché, construit l’église, nous guide, ne nous abandonnera jamais, etc.
Un jour, Jésus reviendra dans toute sa gloire sur le mont des Oliviers, Il viendra pour juger (2Tm 4.1), et pour établir son règne de justice et de paix. Si cette semaine était la dernière avant son retour, en Jésus, vais‐je trouver un juge de ma manière de vivre ou un sauveur qui a orienté ma vie vers le service du prochain, (Mt 23.39). Il ne nous force pas, mais frappe à notre porte, (Ap 3.20).

Questions :

  • Quelle est ma façon de vivre le temps qui précède Pâque ?
  • En quoi le modèle de Jésus durant l’ultime semaine, pourrait m’aider à changer ma façon de vivre ?
  • Que représente pour moi le lavage des pieds ?
  • Qu’est‐ce qui pourrait m’empêcher de pratiquer le lavage des pieds ?

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