Ecclésiaste : La religion et la vie

Ecclésiaste : La religion et la vie

Ecclésiaste 4.17 à 6.12

L’Ecclésiaste nous rassure sur le fait que la foi n’est pas oublier la réalité ou prétendre avoir réponse à tout. Je peux écouter Dieu le créateur (Elohim) et lui faire confiance, même dans la réalité parfois déroutante. Elle nous indique une « raison d’être » (Jacques Ellul) et encourage « une foi sans névrose » (Jacques Durandeaux). Qu’est‐ce qui dans la vie paraît « durable » est sa question. Ce livre est la recherche d’une personne honnête.
On peut découper ce passage en relevant les thèmes suivants :
1. L’adoration respectueuse (Ec 4.17 à Ec 5.7)
2. L’exemple tordu des autorités (Ec 5.7‐8)
3. La vanité de la prospérité (Ec 5.9‐17)
4. Jouir de sa peine et de son travail (Ec 5.18‐19)
5. Posséder des richesses sans goûter au bonheur (Ec 6.1‐6)
6. Qu’y a‐t‐il de bon pour l’homme ? (Ec 6.7‐12)
Et en dégager les leçons de vie suivantes :

1. « Prends garde à tes pas quand tu vas à la maison de Dieu ; approche pour écouter, plutôt que pour offrir le sacrifice des gens stupides… » (Ec 4.17). Ce n’est pas à nous de dicter notre bonheur à Dieu, mais l’inverse, c’est cela le respect de Dieu, l’écoute nécessaire. Mon « rêve » n’est pas à confondre avec la volonté de Dieu.

2. Comme le culte peut être faussé, le politique aussi, l’injustice aussi peut se structurer.

3. à 5. Voir le bonheur simple dans son activité, c’est là un don de Dieu. Nous devons apprendre la reconnaissance pour les joies simples, de peur de céder à l’avidité et à l’accumulation qui rend l’homme tellement esclave de lui‐même et dégrade ses relations de famille et de société.

6. Dans cette joie, Dieu peut alors devenir le plaisir comblant véritablement les humains. Importance de la grâce chez l’Ecclésiaste, pour la vie aujourd’hui.

Questions

  • « Dieu est au ciel et toi sur la terre »… Quelles leçons en tirons‐nous ?
  • Trouver deux raisons en (Ec 5.10‐11) qui prouvent l’affirmation de 5:9 « Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent ».
  • Les déceptions de l’avare (Ec 5.12‐16 et Ec 6.1‐8) sont‐elles encore actuelles ?
  • Trouve‐t‐on des réponses à l’insatisfaction humaine en (Ec 5.17‐19) (« il est beau pour l’homme de manger, de boire et de voir le bonheur dans tout le travail … c’est là un don de Dieu ») et (Ec 6.9) (« Mieux vaut ce qu’on a dans la main que tout ce qu’on pourrait désirer par la pensée ») ? Vous paraît‐il important de cultiver la reconnaissance et le contentement ? Comment le pratiquez‐vous ?

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