Le sens de Noël dans nos vies

Matthieu 2.18-23 ; Luc 1.26-38, 2.1-40

La naissance de Jésus. Par la puissance de l’Esprit-Saint, Marie se retrouve enceinte. Quelle tristesse de penser que le Fils de Dieu naisse dans une étable. Puis, je me suis rendu compte que c’était une bénédiction. Plutôt que d’être au milieu d’une foule, dans le bruit, ils étaient à l’abri des regards indiscrets. Les bergers et les mages n’étaient pas dérangés par la foule ils pouvaient adorer Jésus en toute liberté. Huit jours plus tard, Jésus est circoncis. Siméon, un homme selon le cœur de Dieu est poussé par l’Esprit-Saint de se rendre au temple et parle à Marie. Joseph dort et un ange lui dit de fuir en Egypte. Le roi Hérode règne en tyran sur sa région. Il est cruel, bouffi d’orgueil et d’arrogance. De peur qu’on s’empare du pouvoir, Il massacre les enfants à Bethléhem et dans son district. Je ne comprends pas le pourquoi de ce massacre. Par contre, je comprends qu’on ne peut contrer les plans de Dieu. Dieu dit et la chose se fait même si les moyens prennent plus de temps que prévu. On ne peut tuer ni l’amour « agape », ni la foi, ni l’espérance, (1Co 13.13). On peut le croire pour un temps mais les trois renaissent de leurs cendres. Hérode meurt. Joseph dort, un ange du Seigneur lui apparaît et lui dit de retourner en Israël.

Ce qu’est Noël pour moi. Bien entendu, c’est la naissance de Jésus. Il est l’Homme qui va mettre en valeur ses capacités, ses dons au service de ceux qui l’entourent. Il est Celui qui guide l’autre pour l’amener sur un chemin de liberté. A la fin de sa vie, c’est Lui qui subit la violence et la haine des hommes. Ils le crucifient. C’est Lui qui, un jour, m’a appelée par mon nom. J’ai répondu à cet appel.  A partir de là les choses ont changé. Avant d’apprendre à connaître Jésus, Noël, c’était l’enfer à cause des mauvais traitements subis. Je ne pouvais plus aller dans ma famille. On ne savait pas très bien où me mettre pendant cette période ; j’avais l’impression d’être un objet encombrant dont on ne savait pas très bien quoi faire. Des sentiments d’abandon, de solitude m’habitaient. Je ne me sentais nulle part à ma place. Ce mal être s’intensifiait pendant ce temps particulier. Aujourd’hui, les choses sont différentes. Comme cadeau de Noël, Dieu m’a révélé à quel point Il m’aimait. Il m’a apprivoisée. Il m’a adoptée, je suis sa fille. Il m’a soignée, guérie dans bien des domaines. C’est aussi la douceur et la chaleur de l’amitié et ça, c’est un trésor. Noël, c’est de faire partie de l’église de Villard, que j’aime parce qu’elle est composée de personnes pour qui j’ai beaucoup de tendresse. Noël, c’est d’avoir trouvé une famille, celle de Carine, accueillante et chaleureuse.

Mon Noël de cette année. L’année 2018 a été une année difficile à cause de la maladie de Carine. Quand je suis face à la souffrance des gens proches de moi, ma relation avec Dieu est plus difficile. J’ai plus de peine à prier. Tout semble aléatoire, fragile comme un enfant qui vient de naître. Dieu me dit des mots simples pour me rassurer. Je laisse Dieu combattre. Pour moi, Noël c’est : Un arc-en-ciel sur un ciel plombé ; le sourire de l’enfant ; au fond du trou, une main qui se tend ; la prière de l’autre dans la difficulté ; un petit mot ; un texte une fleur ; un sourire ; un repas. Même si j’ai l’impression que Dieu est absent, qu’il se tait, je peux le reconnaître dans le regard de l’autre. Noël, c’est d’avoir confiance, envers et contre tout. Si cette confiance ou cette foi est toute petite, elle ne demande qu’à grandir comme un petit bébé. C’est l’espérance de jours meilleurs d’un Amour dense, profond, fort, indestructible, même s’il semble tout fragile comme Jésus dans sa crèche comme le jour où Il a été crucifié. Noël c’est la promesse qu’on ne sera jamais seul.

Questions :    

• Que représente Noël dans ma vie de tous les jours ?
• En quoi mon dernier Noël a-t-il été une source de joie ou de tristesse ?