Choix de vie à contre-courant

Choix de vie à contre-courant

Culte 4D intergénérationnel

(Mt 7.13-14)

Lorsque nous sommes dans une ambiance de fin du monde selon une interprétation du calendrier maya, on peut comprendre la perdition dont parle Jésus, comme de la perdition éternelle. Selon notre éducation religieuse, on peut arriver au même résultat. Ce texte est dans le sermon sur la montagne et s’adresse en premier lieu à des Juifs qui vivaient l’occupation romaine et souhaitaient s’en libérer. Jésus leur parle du risque de se mettre sur un chemin de perdition. On pourrait paraphraser ce texte ainsi : « et si vous allez par le large chemin de la violence et que vous ne répondez pas au mal par le bien vous risquez la perdition de votre peuple, de votre liberté et de votre ville ».   Aujourd’hui, nous avons des choix qui amènent la vie et d’autres qui sont mortifères. Le chemin que Jésus propose est étroit, resserré, mais il mène à la vie, Jn 10.10 ; la vie fait même partie du chemin. Jésus nous propose un chemin étroit mais pas étriqué. Il est étroit car difficile  à trouver ; c’est l’enseignement du sermon sur la montagne. On trouve ces 2 paires : étroit/vie et large/perdition ; on peut prendre un chemin  de montagne étroit et voir de magnifiques paysages ou être sur une autoroute et ne voir que du béton. Il y en a peu qui le trouvent : Jésus fait une constatation et non une prédiction sur la quantité de personnes sauvées. Après la conversion,  nous avons continuellement à choisir, soit le chemin étroit, soit l’autre chemin. Pour nous obliger à ne pas rester indifférents,  à choisir, à nous positionner, Jésus donne souvent des images binaires, comme : vie/perdition,  large/étroit,  roc/sable, etc. Ne pas choisir, c’est déjà avoir choisi. Il dit même « entrez », « engagez-vous sur le chemin étroit ».

Témoignages  de personnes de 20, 50 et 80 ans, sur la porte étroite :

J’ai refusé d’entrer sur le chemin de la contestation. Avec mon éducation, je voyais le chemin étroit comme un chemin rocailleux,  maintenant je le vois comme  le chemin de la vraie liberté. La grande porte, c’est la porte automatique, on s’engouffre sans réfléchir, on s’active, on ne  choisit rien. La porte étroite, c’est  s’arrêter  et  choisir le chemin du Christ. C’est  se poser des questions, se remettre en question. M’étant brûlé le visage,  j’ai refusé d’appeler des gens qui  ont le secret. Je croyais que Dieu allait prendre soin de mon visage.

Questions

  • Quelle est ma compréhension de « la porte et du chemin » dont parle Jésus ?
  • Quels pourraient être  les signes que je suis sur le bon  chemin ?
  • Qu’est-ce qui  pourrait m’empêcher d’entrer par  la porte étroite ?
  • Quelles sont mes expériences concrètes d’être entré par  la porte  étroite ?

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