Atelier biblique – Quelle vie pour notre église ? : Cheminer dans la dépendance de Dieu : par quels moyens ? (Jean 14. 12-26)

Résumé Atelier biblique

6 octobre 2022

Animatrice :

Viviane André, dont la préparation a été présentée par Marie Asper

Introduction

Dès Jean 14, on lit les discours que Jésus adresse à ses disciples juste avant d’être arrêté et crucifié. Il a lavé leurs pieds, et Judas les a quittés. Dans les versets précédant le texte, il signale que le voir, c’est voir Dieu le Père, et qu’il va vers lui.

Commentaires

12. des œuvres plus grandes : certains comprennent que l’Eglise pourra accomplir plus en quantité et sur des étendues géographiques plus grandes que Jésus ; autre suggestion : de même que le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que Jean-Baptiste (Mt 11.11), les œuvres sont plus grandes car les disciples ont eu le privilège de témoigner par leurs paroles et leurs actes de l’œuvre achevée du Christ et de l’avènement plus complet du royaume qu’elle a inauguré (parce que je vais au Père).
13. En mon nom : le nom représente la personne, dans la pensée hébraïque ; il s’agit de reconnaître la nature de cette personne. La suite explicite qu’il s’agit de demander des choses qui lui permettent de donner gloire au Père, plus que d’avoir en Jésus une clé d’accès auprès du Père. C’est donc « en phase avec son désir et son objectif ».
14. Défenseur : le mot grec paraklêtos est traditionnellement traduit par « consolateur ». Il désignait le défenseur en justice, l’ami venu plaider la cause de son ami. Le verbe parakaleô signifie aussi « réconforter, encourager ». C’est une ressource divine qui va permettre aux disciples de Christ de vivre comme lui, il le demande.

Un autre défenseur : L’Esprit vient un peu comme l’alter ego de Jésus.

17. La vérité est LA révélation, et une révélation complète.

Avec : premier sens « à côté de », qui peut renvoyer au fait que Jésus, lui-même porteur de l’Esprit, est présent aux côtés des disciples. Ensuite, l’Esprit sera en eux, individus et communauté.

18-19. Je reviens : peut renvoyer au fait que Jésus apparaîtra de nouveau aux disciples après sa résurrection. La crucifixion séparera Jésus des disciples et du monde. La résurrection séparera les disciples du monde.

21-22. ferai connaître : litt. ferai apparaître. Jude le comprend (comme les Juifs) dans le sens de l’attente d’un Messie qui se manifesterait en puissance et de façon visible pour tout le monde.

24. Ce que Jude a appelé « le monde » est défini ici : les personnes qui n’aiment pas Jésus et ne gardent pas sa parole, pourtant parole divine. Pour que Jésus puisse se manifester à quelqu’un, il faut que quelqu’un s’ouvre à lui et à sa parole.

25-26. Vous rappellera tout ce que je vous ai dit : l’enseignement de l’Esprit ne sera pas nouveau, mais s’inscrira dans la continuité et la fidélité par rapport à celui de Jésus. Certains pensent qu’il y a ici une allusion plus spécifique à l’œuvre de l’Esprit pour la rédaction du NT.

Questions

1. Quels moyens de connaître la volonté divine sont évoqués dans ce passage ?
2. Comment se vit l’intimité personnelle avec le Seigneur ?
3. Comment pouvons-nous découvrir la volonté de Dieu et cheminer dans sa dépendance, en Eglise ?

Dialogue et conclusion

L’obéissance demandée est une relation avec Dieu, une dynamique entretenue par l’amour reçu du Seigneur. Sa volonté est générale et aussi spécifique, pour nous guider dans notre marche. Chacun a son « style » dans sa relation à Christ, mais tous doivent se mettre d’accord, avoir une unité de vue dans la prière.

Les trois personnes de la Trinité font partie intégrante de la vie chrétienne. Il y a une étroite unité entre elles, leurs objectifs, leur message. La prière, la Parole et l’Esprit sont des moyens privilégiés de connaître la volonté du Seigneur et de cheminer (agir et vivre) dans sa dépendance. Leurs messages ne peuvent pas se contredire et devraient nous amener à un style de vie de plus en plus conforme aux enseignements de Jésus.