Sagesse divine et décision humaine

Sagesse divine et décision humaine

Certaines décisions sont faciles à prendre, d’autres le sont beaucoup moins, surtout si elles ont des conséquences sur d’autres personnes ou sur le long terme. Salomon devenant roi a fait cette expérience, (1R 3.7‐9). Il dit « je ne sais pas gouverner » ou « je n’ai pas d’expérience ».

Ma volonté et la volonté de Dieu

Devant prendre une décision importante, j’ai demandé à Dieu ce qu’Il voulait. Il m’a répondu « Toi que veux‐tu ? ». Demander à Dieu ce qu’Il veut peut paraître spirituel, mais Dieu a choisi d’agir à travers les humains. Dieu ne s’intéresse pas seulement au résultat mais à ce qui se passe dans notre cœur, notre caractère et notre relation avec Lui. Il ne nous demande pas de chercher la bonne décision mais de Le chercher. Nous avons tendance à déléguer nos décisions à Dieu, mais il nous a donné les outils pour prendre des bonnes décisions : sa Parole, notre intelligence, les conseils de nos frères et sœurs, et notre personnalité. Si Dieu veut autre chose que ce que nous voulons, nous avons à subordonner notre volonté à la sienne, ce qui n’est pas nier notre volonté, (Lc 22.42).

La sagesse et le doute dans nos décisions

A Gethsémané, Jésus connaissait le plan de Dieu pour Lui. Dans bien des décisions, nous ne le connaissons pas ; décider n’est pas une question d’obéissance, sauf au niveau moral (vol, mensonge, débauche, etc.), mais d’user de la liberté que Dieu nous donne. Dieu ne nous laisse pas démuni, il nous a donné le don de sagesse, (Jc 1.5‐8). En philosophie, le doute est regardé comme un moyen d’atteindre la sagesse. Mais Jacques nous dit qu’il est un obstacle pour acquérir la sagesse car il cherche à nous faire éviter la confiance et à rester dans l’indécision (les vagues). Avec Thomas, (Jn 20.27), Jésus respecte son doute, pour le faire progresser. Si nous préférons l’indécision, nous ne recevrons pas la sagesse. Si nous sommes confiants, croyant que même si nous nous trompons dans nos décisions, Dieu, comme un Père aimant, nous remettra sur la bonne voie, alors Il nous donnera la sagesse accompagnée de la grâce et nous perdrons la peur de faire des erreurs.

Quelle sagesse ?

Il ne s’agit pas d’une sagesse purement intellectuelle, (Jc 3.13‐17). Une sagesse sans les fruits de l’Esprit ferait plus de mal que de bien. Si, par exemple, avoir raison est plus important que l’amour, nous avons échangé la sagesse divine contre l’intelligence humaine. Si Dieu donne la sagesse, nous avons la responsabilité de bien l’employer. Le roi Salomon avait reçu la sagesse. Au fur et à mesure que le temps passa, il semble qu’il l’ait employée plus pour se glorifier que pour glorifier Dieu, (1R 3.28b) ; (1R 5.9‐10) (la justice a disparu) ; (1R 10) (il étale son savoir à la reine de Séba) ; à la fin de sa vie, il s’adonnera à l’idolâtrie. Si nous faisons confiance à Dieu et lui demandons la sagesse en toute conscience de nos désirs, de nos besoins, de nos préférences, Il nous la donnera.

Questions :

  • Quelle est ma façon de prendre des décisions ?
  • Quelles pourraient être les conséquences de déléguer mes décisions à Dieu ?
  • Quel rôle le doute joue‐t‐il sur ma façon de décider ?
  • Comment différencier la sagesse divine de l’intelligence humaine ?

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