Fausses satisfactions et vraies joies

Fausses satisfactions et vraies joies

Philippiens 3

  1. Être satisfait de ce que l’on est. Paul avait de quoi être satisfait de ce qu’il était, (Ph 3.4‐6). Aujourd’hui aussi, on rencontre des personnes qui sont satisfaites de ce qu’elles sont. Imaginons par exemple un certain Xanthias de Vaud qui trouverait sa satisfaction dans ce qu’il est : Vaudois, fils de Suisses, diplômé de HERH, expert en management et fondateur de la Société philanthropique.
  2. Rejeter ces fausses satisfactions. Paul met ces avantages à la poubelle, ceux‐ci en avaient fait un ennemi de Christ. Il trouve toute satisfaction en Christ.

Il ne s’agit pas de nier ses origines et encore moins de haïr sa famille ou son peuple. Mais il s’agit de ne plus faire reposer son assurance, sa satisfaction, sa justification sur tous ces avantages. Paul va nous inviter à faire cette même démarche : ne plus faire dépendre nos joies et nos peines de nos racines sociales ni de nos performances ; les faire dépendre de Jésus seul.

  1. Les tests d’authenticité. Ils se font dans la vie courante. Si Xanthias entend une remarque dévalorisante ou se fait dénigrer, va‐t‐il s’effondrer ? Si c’est le cas, cela montre que le fondement de sa vie n’est pas le Christ, mais la satisfaction de bien faire son travail ou son service.
  2. Autres fausses satisfactions, (Ph 3.15‐21). Il y a deux approches possibles de ce texte :
    a) Donner une importance infinie aux rites religieux plutôt qu’à Jésus.
    b) Défigurer la liberté chrétienne en se laissant emporter par les désirs les plus grossiers.
    Aujourd’hui, on prône « l’épanouissement personnel », que l’on comprend parfois comme l’assouvissement de tous ses désirs, sans contrôle ni tabou. On prône
    « l’authenticité » et l’on veut signifier par‐là, l’abandon à ses pulsions du moment, sans se sentir lié par ses engagements. La fidélité est suspectée d’hypocrisie.
    5. La vraie joie. « Tout perdre… pour gagner Christ », comme dit l’apôtre. Il nous engage à recevoir du Christ la « justice », à rester uni à Lui dans une relation vivante afin que notre joie soit complète, (Jn 15.11), à Le « connaître », v. 10, c’est‐à‐dire, participer à son élévation dans la gloire, mais aussi à sa passion et à sa crucifixion. Nous ne désirons pas souffrir. Paul ne met pas en premier la souffrance de Jésus, mais « la puissance de sa résurrection ». Il faut d’abord y goûter, en être comblé, pour pouvoir alors accepter de participer à Ses souffrances. Se réjouir dans le Seigneur, ce n’est pas éviter toutes les épreuves. La vraie joie est profonde ; elle est au fondement même de notre être, au‐dessous de nos émotions riantes ou affligées. Même dans la nuit de la souffrance, nous percevons, tout au fond, une lumière perpétuelle qui ne vient pas de nous.
    Si nous avons rejeté toutes les fausses satisfactions et tout ce qui nous incite à les rechercher, nos peines comme nos satisfactions dépendront du Christ et de Son action, en nous et hors de nous. Réjouissez‐vous dans le Seigneur.

Questions :

  • Quelles sont mes sources de joie/satisfaction ?
  • Comment avoir la joie que Jésus promet aux siens ?
  • Comment vivre ensemble les joies passagères et la joie spirituelle ?
  • Quelles sont mes expériences de joie dans les épreuves ?

Un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.