A la découverte de Matthieu

A la découverte de Matthieu

Culte 4D

L’évangile de Matthieu est le plus sévère pour l’homme partagé. C’est pourquoi il nous rappelle dans (Mt 28.19) que Jésus est avec nous jusqu’à la fin et même lorsqu’on passe par l’épreuve. Jésus est le pionnier de la foi. Il a passé avant nous par le « goût » de la mort mais ensuite, il y a la résurrection. Le mot « garder » de (Mt 28.20) a le sens d’observer, de se rendre conforme, de s’aligner. Le plus important pour Matthieu, c’est que l’on se conforme à la Parole de Dieu entendue. Il est le livre de la transition entre ce que Dieu dit dans l’ancien testament et ce qu’Il dit par Jésus dans le nouveau ; Jésus dit « vous avez entendu … mais moi je vous dis » voir (Mt 5). Dans (Mt 5.17), Jésus dit qu’Il est venu pour accomplir la loi, c’est‐à‐dire pour qu’elle soit vécue. Le chemin de Jésus est étroit et difficile à trouver, (Mt 7.7‐15). Certains l’imitent, ce sont des loups. La parole de Dieu a pourri au fond d’eux, comme des déchets humains qui sentent mauvais. Matthieu, c’est un réquisitoire contre l’homme partagé. Au fond de lui il y a des choses qui sentent mauvais, qu’il faut faire mourir pour vivre la résurrection. Si l’on vit la parole alors on découvre l’énergie d’un Paul dans (Rm 8), qui était l’homme rongé dans (Rm 7). On peut faire des miracles, chasser des démons, etc. et ne pas laisser Jésus nous connaître (entrer en nous) car nous n’avons pas laissé la Parole s’incarner en nous,     (Mt 7.21‐23). C’est le drame des pharisiens. Ils étaient proche du peuple, faisaient des bonnes œuvres, avaient été persécutés, etc. mais la Parole de Dieu ne les pénétrait pas pour changer leur espace privé. Changer cet espace fait trop mal, ça donne le sentiment de mourir. Qu’allons‐nous devenir si nous abandonnons ce qui peut être un moteur de notre vie comme : la colère, certaines pratiques sexuelles, le mal, etc. ? Il ne s’agit pas de s’aligner sur une morale du bien, mais sur un changement total de l’être. Matthieu nous dit « soyez parfaits … ». Il ne s’agit pas du sens moral de « parfait » qui nous distinguerait du monde mais « d’être complet ». Dans le sens de prendre tout ce que Dieu a pour nous, ne pas être partagé, laisser tomber tout ce qui n’est pas de Dieu. Nous n’aimons pas être dans une situation d’impuissance. Nous voulons gérer ou domestiquer notre péché alors qu’il faut le tuer à la croix. L’humilité, c’est dire qui nous sommes ; heureux les pauvres …, ceux auxquels il manque quelque chose et le disent. Matthieu était un péager. On maudissait les péagers, ils étaient considérés comme pire que les païens, ce qui les séparait de leur famille et du reste du peuple. Pragmatique, Matthieu avait fait ce choix pour pourvoir aux besoins de sa famille, de son avenir et de son train de vie. Il avait un métier qui lui garantissait le tout. Il était suffisamment riche pour inviter beaucoup de monde à sa table. Si dans (Mt 7), il nous dit de ne pas juger, c’est qu’il avait l’expérience de juger et être jugé par les autres. Pour ne pas avoir de soucis, il avait choisi de suivre Mammon (même racine que amen : c’est sûr). Il aurait pu dire : « pour ne pas être dans le besoin, j’ai choisi un job qui m’a tué ». C’est lorsque nous sommes dans le manque que nous avons besoin de la grâce de Dieu. Les foules étaient frappées par l’autorité de Jésus, (Mt 7.28). L’autorité vient de ce que l’on a quelque chose de plus et que les autres reconnaissent. Au début de son ministère, Mt 4, poussé par l’Esprit, Jésus est entré dans son ministère par l’épreuve dans le désert. Il a été tenté dans 3 domaines : Tu vis le manque de pain, fais toi‐même le miracle. Jésus propose la Parole de Dieu. Elle fait vivre si l’on s’y conforme ou mourir dans le cas contraire. Jésus a choisi son maître, Dieu. Saute du temple, ta mission sera accomplie. Le sens de notre vie est d’obéir à Dieu et non la recherche d’un statut social ou autres. Prosterne‐toi devant moi et je te donnerai tout. Jésus n’a qu’un maître, Dieu, aucune idole. Les idoles sont des maîtres que nous nous sommes donnés pour nous sécuriser. Il faut les faire mourir pour vivre pleinement de toute la force du ciel.

Questions :

  • Qu’est‐ce pour moi, un homme partagé ?
  • Quelle différence faire entre une morale du bien et être transformé ?
  • Comment la Parole de Dieu peut‐elle produire la vie ou produire la mort ?
  • Comment la grâce de Dieu peut‐elle se manifester en moi ?

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