Résumé Atelier biblique – Libérés des maladies (Jacques 5. 13-16)

Résumé Atelier biblique – Libérés des maladies (Jacques 5. 13-16)

Résumé Atelier biblique

3 juin  2021

Animatrice  : Stephanie Clarke

Introduction

L’épître de Jacques nous donne de précieux enseignements au sujet de la foi. La plupart des commentateurs disent que son auteur est Jacques, le frère de Jésus (Mc 6.3). Voir aussi 1Co15,7  ; Ga 1,19 ;2,9  ; Jacques est à la tête de l’église de Jérusalem (Ac 12.17, 15.13, 21.18). Jacques utilise un genre littéraire, la diatribe, forme populaire de prédication morale pratiquée par les philosophes dès le 2e siècle av J-C  : dialogues interrompus, questions et réponses brèves et de nombreuses personnifications.

La foi est un sujet central de l’épître de Jacques : *1.2-18 Les épreuves de la foi *1.19-2.26 La logique de la foi ou la logique du monde *3.1-4.12 La sagesse de la foi en parole et en œuvre *4.13-5.6 Les riches et leurs entreprises * 5.7-20 Persévérance et solidarité dans la foi (où se trouve notre texte). – L’épître de Jacques s’oppose à une foi qui s’exprime en discours au lieu de changer les comportements et de faire de l’Eglise une communauté où l’on vit différemment.

Lecture du texte  : Jacques 5, 13-16 

Remarque  : les v. 13-15 parlent d’un individu malade  ; le v. 16 concerne la communauté.

Commentaires

– Dans cette épître la maladie n’est pas définie comme nous le faisons actuellement (dysfonctionnement du corps), mais a un sens plus large  : elle est aussi abattement, épuisement, découragement. 3 termes différents  : kakopathein (v.13) désigne toute perte et douleur, y compris mentale  ; asthenei (v.14) signifie  : malade, sans force, exténué, impuissant, sans ressources, terme aussi utilisé pour décrire les pécheurs (Rom 5.6)  ; kamnonta (v.15) signifie  : le malade, le fatigué, l’épuisé.

– L’huile était un moyen thérapeutique répandu. Ici  : remède ou signe de foi. Ailleurs dans la Bible, l’huile est aussi symbole de joie ou de consécration.

– Guérir – sauver – relever  : les deux 1ers mots peuvent être employés l’un pour l’autre. Le 3e, relever, signifie  : mettre debout ou ranimer (au sens propre ou figuré) ; il se dit aussi de la résurrection de Jésus et de notre résurrection lors de son avènement.

– v.14  : c’est le malade qui a l’initiative d’appeler les anciens, les responsables de l’Eglise locale.

Questions

  1. En quoi et comment la foi est-elle agissante (d’après le texte)  ?
  2. Est-ce que ce texte nous promet une guérison physique dans tous les cas  ?
  3. «  La prière du juste agit avec une grande force  »  : que penser s’il n’y a pas d’exaucement souhaité  ?

Entretien et conclusion 

Le malade a une sorte de foi  : il fait confiance aux anciens, espère une intervention de Dieu par eux. Les anciens ont foi que le Seigneur écoutera leur prière. l’Eglise locale doit être informée de l’onction et aussi prier. Quand faut-il demander l’onction  ? Notamment quand le malade n’arrive plus à prier  ; il sera alors porté par les autres. – La guérison physique n’est pas toujours accordée, mais un relèvement en profondeur, du malade et des intervenants  : p.ex. quand Pierre Perrrot a reçu une demande d’onction par un collègue avec qui il n’avait pas une bonne relation  ; alors la relation a été profondément améliorée. Une des participantes, âgée de 9 ans, a été privée de sa mère  ; ce deuil l’a poussée à la conversion  ; mais sa sœur a passé par une révolte à cause du non exaucement de la prière  ; elle en a été délivrée 10 ans plus tard.  – Il faut éviter de culpabiliser le malade. Dans la vie normale de la communauté, il faut notamment pratiquer la confession réciproque, non seulement la prière  ; ainsi le Seigneur ne sera pas empêché d’agir pour guérir et relever. Il importe aussi de proclamer qu’à l’avènement du Christ, toutes les maladies disparaîtront et que nous serons toujours auprès de Lui. Cette assurance a illuminé Peter et Christine Clarke dans leurs maladies mortelles. – La guérison, un moyen d’évangélisation  ?
Voir Ac 14, 8-18  : Cette manifestation de la puissance de Dieu n’a pas mené à la conversion des habitants  !

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